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Présidentielle 2022 : "Taubira ? Elle ne fait pas rêver mais c'est le cauchemar d'Anne Hidalgo"

C'est désormais officielle, Christiane Taubira est candidate à la prochaine présidentielle. Un vrai cauchemar pour Anne Hidalgo souligne Arlette Chabot dans son édito du jour.

C'est désormais officielle depuis ce week-end, Christiane Taubira est candidate à l'élection présidentielle. Face à elle se trouve pourtant toujours Anne Hidalgo. C'est donc une nouvelle personnalité de gauche qui s'est greffée à la course à la prochaine présidentielle de 2022. Mais Taubira a-t-elle vraiment ses chances ? Arlette Chabot en doute fortement.

"Peut-elle être la femme providentielle ? Christiane Taubira est une icône de la gauche depuis le débat sur le mariage pour tous.  Mais quel est le poids, la puissance électorale d'une icône ? Eh bien moi, je ne sais pas, c'est un mystère. En tout cas, si elle est choisit par les participants à la mystérieuse primaire populaire. Sera-t-elle dans la capacité à créer une véritable dynamique entrainant derrière elle des socialistes, des écologistes, des adeptes d'une gauche morale et associative ? En tout cas, elle est la totale opposée, le total contraste d'Éric Zemmour.

Pour l'instant, elle est située à 4% des intentions de votes. Elle est quand même soutenue par deux grands élus socialistes : le maire de Marseille et le président de la région Bourgogne-Franche-Comté. Mais pour l'instant, elle n'est qu'une candidate de plus. Et franchement, sa présentation de candidature sur fond de brume avec des propositions qui n'ont rien d'originales et ressemblent comme deux gouttes d'eau à ses rivaux... ça ne fait pas rêver.

Christiane Taubira inquiète le PS... et Anne Hidalgo

Néanmoins, elle inquiète quand même au PS. Pourquoi ? Parce que Christiane Taubira c'est d'abord un mauvais souvenir. On se souvient qu'elle a été candidate il y a 20 ans avec 2,3% des vois en 2002. Mais son nom reste associé, évidemment, à l'élimination d'un certain Lionel Jospin et à la qualification de Jean-Marie Le Pen au second tour.

C'est le cauchemar du Partie Socialiste et le cauchemar d'Anne Hidalgo dont l'ambition se limite peut-être aujourd'hui à la devise de Paris : je flotte mais ne sombre pas. En tout cas, personne n'imagine que les deux peuvent aller au bout de la compétition. L'une des deux devra sans doute s'effacer. Laquelle ? Et quand ? C'est la seule question.

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