single.php

Pfizer : on vous explique tout sur cette polémique du PfizerGate

Le Pfizergate a éclaté et a engendré de nombreuses inquiétudes au sujet du vaccin anti-Covid de la société Pfizer. On vous raconte tout sur cette histoire qui a fait tant polémique et qui préoccupe tant.

vaccin pfizer pfizergate
Une préparatrice avec une dose du Pfizer/BioNtech au Parc des Expositions de Toulouse. (GEORGES GOBET / AFP)

Il y a quelques jours, le Pfizergate ou "l'affaire Pfizer" a éclatée. Des révélations faites par le British Médical Journal le 2 novembre dernier ont eu l'effet d'une bombe. Mais qu'a-t-on vraiment appris et, surtout, doit-on vraiment s'inquiéter ?

Ce journal britannique, le British Médical Journal, indique que le groupe Ventavia, chargé par Pfizer d'évaluer l'efficacité de son vaccin, aurait falsifié des données et a tardé à assurer le suivi des effets secondaires

Ventavia est un réseau de "sites d’investigation privés" basé au Texas et gérés "par des médecins qualifiés, des coordinateurs de recherche clinique certifiés et des spécialistes du recrutement", rapporte Libération. Mais, donc, cette information a fait énormément réagir. C'est le cas notamment du candidat à la présidentielle Nicolas Dupont-Aignan.

Le député de l'Essonne et président de "Debout la France" n'a pas tardé à réagir dans une vidéo postée sur les réseaux sociaux. "C'est une véritable déflagration mondiale, lance-t-il. On apprend donc que l'autorité américaine - qui savait peut-être - a donné l'autorisation conditionnelle sur la base d'une étude truquée. Bien sûr, il va falloir une enquête approfondie".

La réponse de Pfizer à ce PfizerGate

Comme l'homme politique, ils sont beaucoup - et beaucoup d'anonymes - à faire part de leur colère. Ils expliquent que cela confirme leur crainte sur ce vaccin alors que d'autres demandent des sanctions même s'ils sont peu nombreux à y croire.

Ces informations diffusées par le British Médical Journal proviennent de Brook Jackson. Cette ancienne salariée a travaille pour ce sous-traitant, le Ventavia Research Group. Elle n'a travaillé que... deux semaines pour cette société, avant d'être licenciée. Elle a néanmoins eu le temps de travailler sur ces fameux essais cliniques qu'elle accusent d'être falsifiées.

Pourtant alerté en 2020, Pfizer a poursuivi les collaborations avec cette entreprise précisant cependant que Ventavia n'était responsable que d'une petite partie de ces essais sur le vaccin Pfizer, soit 1000 cas sur les 44.000 cas. Mais Brook Jackson évoque donc "de nombreux manquements" à cette petite partie d'essais.

À lire aussi :

15 départements refusent de payer le RSA aux salariés non-vaccinés

L'info en continu
22H
20H
19H
18H
17H
16H
14H
13H
12H
11H
Revenir
au direct

À Suivre
/