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Mylène Demongeot : "je rends hommage au professeur Raoult"

L’actrice et productrice Mylène Demongeot a contracté le Covid-19 à la mi-avril 2020. En convalescence à domicile après un séjour à l’hôpital, elle nous a raconté sa maladie.

Mylène Demongeot, interviewée par Patrick Roger sur Sud Radio, à 8h10, dans "C'est à la une". © AFP

Mylène Demongeot était l'invitée de Patrick Roger le 4 mai 2020 dans l’émission "C’est à la une" sur Sud Radio, à retrouver du lundi au vendredi à 8h10.

 

"La convalescence est longue"

Mylène Demongeot a tout d’abord raconté sa convalescence. "J’ai passé 21 jours à l’hôpital. Quand vous avez ce virus, vous avez beaucoup de mal à récupérer vos pieds, vos jambes, votre marche. J’ai guéri, mais je suis loin d’être en forme, ça, c’est sûr. J’ai mal au dos. Du fait de rester 15 jours au lit, je n’ai plus de muscles sur les jambes, c’est très pénible. Je respire encore pas bien, donc je fais des exercices de respiration. Si je me mets à marcher, au bout de trois pas je suis essoufflée. Et si je suis obligée de marcher avec une canne tout le temps, ça ne passe pas très bien. Je suis sortie de l’hôpital le 19 avril, et nous sommes le 4 mai, autant dire que la convalescence est longue. Je râle tous les matins".

"Une grosse fatigue et un essoufflement"

Selon Mylène Demongeot, elle a vraisemblablement contracté le virus sur un tournage. "Je ne vois pas d’autres lieux où j’aurais pu l’attraper car sur ce tournage, il y avait trois ou quatre personnes qui étaient atteintes. J’ai ressenti une grosse fatigue et un essoufflement. Au début, j’ai minimisé les symptômes. Lorsque le confinement a été annoncé, je suis allée vivre à la campagne en me disant que je préférais être confinée chez moi qu’ailleurs. Et alors que j’étais déjà à la campagne, la fièvre montait, montait, montait, j’étais vraiment pas bien. J’ai appelé le 15, j’ai expliqué ce que je ressentais. Beaucoup de fièvre, 39,5°C pour moi en tout cas et du mal à respirer bien entendu. Et j’ai été hospitalisée à l’hôpital de Laval".

Mylène Demongeot remercie le professeur Raoult

Mylène Demongeot fait partie des patients qui ont été traités à la chloroquine. "Je suis arrivée mourante. Il n’était pas question de m’intuber parce que je n’aurais pas supporté. Le lendemain matin, je me suis réveillée avec un masque. Paradoxalement, je n’étais pas inquiète mais j’étais malade.
Avec l’accord du médecin parisien et du médecin de Laval, on m’a donné ce fameux Plaquenil. Le professeur Raoult, en quelque sorte, je lui rends hommage car c’est sûr que si je n’avais pas eu ce traitement, je ne serais pas là aujourd’hui. On dit que c’est un médicament qu’il faut donner tout de suite et pas quand on est au bord de la mort. Moi j’ai été au bord de la mort, et ça a marché aussi".

 

 

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