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Mobilisation du 12 septembre : Croyez-vous au retour des Gilets jaunes ?

Jack Miault, Gilet jaune, et Valérie Gomez-Bessac, députée du Var, et porte-parole du groupe LREM à l’Assemblée nationale, étaient les invités du débat du jour, avec Benjamin Glaise, le 28 août sur l’antenne de Sud Radio.

L’heure de la rentrée sonne en France. Cette année, elle rime avec la lutte contre la Covid-19 et les plans sociaux. Mais aussi avec une date : le 12 septembre.

 

Le virus des poches vides

Jack Miault, Gilet jaune depuis décembre 2018, prépare la mobilisation, notamment avec Jérôme Rodriguez en vue d’une mobilisation le 12 septembre prochain. "Les retours sont plutôt emballés sur les réseaux sociaux. Nous remettons nos trois revendications en avant : vivre et non plus survivre, une démocratie directe et participative et la fin des privilèges des élus. Je pense qu’il faut vraiment revenir à cela, surtout vu le contexte sanitaire et sociale catastrophique actuel."

"Après, il y a ce qui se passe sur les réseaux et ce qui se passe dans le réel. C’est différent. Nous avons quand même subi beaucoup de répression de la part des forces de l’ordre pendant deux ans. On peut s’attendre à ce qu’il y ait moins de gens que le 17 novembre, mais une chose est sûre : il y aura des personnes dehors !" Le port du masque sera bien évidemment obligatoire. "Nous adopterons les gestes barrières. Mais nous avons décelé d’autres virus depuis longtemps : le ventre vide, le frigo vide et les poches vides. Le gouvernement peut comprendre qu’il y ait des gens qui aient besoin de se faire entendre. Il peut mettre les choses en place pour que cela se passe correctement."

 

Pas la priorité numéro 1

"J’essaie de ne pas penser à cette date en particulier, estime Valérie Gomez-Bessac, députée du Var, et porte-parole du groupe LREM à l’Assemblée nationale. On traverse une crise sanitaire importante ; nous allons traverser une crise économique. Je ne pense pas que descendre dans la rue sous le nom des gilets jaunes soit une excellente idée. Avec le taux de chômage que nous allons avoir, les entreprises qui vont faire faillite, il faut plutôt trouver des solutions."

"Je respecte la liberté de manifester et de s’exprimer, cela fait partie de nos principes démocratiques, souligne la députée REM. Je respectais le mouvement des Gilets jaunes au début, car il y avait des attentes fortes auxquelles nous n’avions peut-être pas répondu immédiatement. Ils peuvent manifester en respectant la crise sanitaire, car le virus est toujours là." Faut-il interdire les rassemblements pour des raisons de santé publique ? "Ce sera du cas par cas. Je suis pour la liberté de manifester, pas pour qu’on descende dans la rue en pleine crise sanitaire. Si le préfet prend ce type de mesure, il aura raison de le faire. C’est lui le plus à même de savoir si les personnes peuvent ou non se rassembler. Eviter la propagation du virus est quand même la priorité numéro 1."

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