Grégory Joron était l'invité de Patrick Roger le 5 décembre 2019 dans l’émission "C’est à la une" sur Sud Radio, à retrouver du lundi au vendredi à 8h10.
"Les black blocks sont bien organisés"
"Le fait qu’il y aura des débordements, ça semble évident. Il y a un fort risque aujourd’hui tout simplement parce qu’il y aura une mobilisation importante des gens dans la rue, et on sait bien que c’est possiblement une grosse tribune pour les black blocks, qui vont sûrement venir et s’immiscer dans les cortèges.
Ce sont des individus bien organisés qui vont même jusqu’à nicher des objets sur le parcours pour les récupérer le jour même, ils sont plutôt malins. Cela reste difficile. Ils vont profiter de la foule aujourd’hui. Quand il n’y a pas grand monde, on ne les voit pas arriver", a déclaré Grégory Joron.
La police devra respecter un équilibre entre la fermeté et le droit de manifester
"C’est complexe comme toute autre opération de maintien de l’ordre. C’est toujours un équilibre entre la fermeté, le respect du droit fondamental dans notre République et en même temps le souci d’empêcher les fauteurs de troubles d’agir, les interpeller et les mettre à la disposition de la justice.
Les cortèges des grosses confédérations ont l’habitude de travailler avec les préfectures, de déclarer leurs manifestations, d’annoncer le nombre prévu, le début et la fin. Le service d’ordre des syndicats est généralement conséquent et habitué. C’’est plutôt rassurant parce que c’est un lien nécessaire pour permettre aux gens de manifester en toute sécurité", a poursuivi Grégory Joron.
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