Reportage Sud Radio de Martin Juret
C’est l’un des grands axes de la capitale. Excepté pour les taxis et les bus, la rue de Rivoli est réservée aux cyclistes depuis le déconfinement, et cela va continuer: un soulagement pour Florence, qui "trouve ça fantastique". Sa fille de 10 ans a pu commencer le vélo grâce à ça. Des voies dédiées aux vélos, c’est aussi du temps de gagné dans les déplacements: c’est ce qui a convaincu Enora de renoncer à son abonnement de transports en commun.
"On peut avancer à 20-25 km/h, ça avance ! Y'a pas beaucoup de feux... Après, je comprends que des gens pestent un peu, il leur faut un peu le temps de changer..." - Enora, nouvelle cycliste
Car, du côté des automobilistes, le son de cloche est tout autre: les aménagements pour les pistes, et les vélos qui zigzaguent sur la route selon Odile, qui travaille sur des marchés: elle n’en peux plus !
"On ne peut plus circuler, ni se garer ! Je trouve ça très dangereux, ils roulent n'importe comment, n'ont aucune règle..." - Odile, automobiliste
Mais pour Jean-Sébastien Catier président de l’association Paris en selle tout le monde est gagnant à ce que le vélo se développe à Paris: "C'est un transport assez magique: bon pour ceux qui en font, pratique, pas cher, bon pour la santé, Et aussi bon pour ceux qui n'en font pas car il évite tout un tas de nuisances: pollution, bruits, dangers... Cela permet de transformer la ville en quelque-chose de plus agréable au quotidien". Des travaux doivent maintenant être réalisés pour rendre ces aménagement durables.
"Cela va permettre de compléter le réseau" - Jean-Sébastien Catier président de l’association Paris en selle