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Le nombre de médecins généralistes continue de baisser

Par Jérémy Jeantet

Le conseil national de l'ordre des médecins a publié ce mardi son atlas 2015 de la démographie médicale. Les médecins sont vieillissants, la profession se féminise et les généralistes sont de moins en moins nombreux.

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"Mettre à mal les idées reçues sur la profession". Voilà l'apport de l'atlas 2015 de la démographie médicale publié par le conseil national de l'ordre des médecins. Une photographie de la situation des médecins qui apporte plusieurs enseignements. En premier lieu, le nombre de médecins n'a jamais été aussi important en France, avec 281 087 inscrits à l'Ordre des médecins, dont 215 539 actifs. Un chiffre qui a doublé en 35 ans, notamment grâce au fait que le numerus clausus a été multiplié par 2 ces dernières années, pour atteindre 7497 places. Une hausse à relativiser toutefois puisqu'elle s'explique principalement par l'augmentation des médecins retraités inscrits à l'Ordre, entraînant un vieillissement de l'âge moyen. 44 % ont plus de 60 ans alors que seulement 14 % ont moins de 40 ans. La profession se féminise. Parmi les nouveaux inscrits à l'Ordre des médecins, 58 % sont des femmes. Sur l'ensemble, les femmes représentent 41 % des médecins. Les médecins généralistes toujours moins nombreux. Les effectifs des médecins généralistes sont en baisse constante. Ils étaient 64 778 en 2007, contre 58 104 aujourd'hui. L'Ordre des médecins envisage même d'atteindre le chiffre de 54 179 médecins généralistes en 2020. A l'opposé, les spécialités médicales et chirurgicales sont de plus en plus attractives pour les médecins libéraux. Les métropoles aussi frappées par le phénomène des déserts médicaux. La densité de présence de médecins. Sur la période 2007/2015, le nombre de médecins en activité régulière a diminué de 6 % en Ile-de-France alors qu'il a augmenté de 6 % dans les Pays de la Loire.

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