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L'amertume des anciens ouvriers de GIAT à Tarbes

Par Jérémy Jeantet

Les reporters de Sud Radio sillonnent la France et vous donnent la parole pour parler des sujets qui vous intéressent. Aujourd'hui Christophe Bernard est à Tarbes.

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GIAT, à Tarbes, c'était les tourelles du char Leclerc. Une ancienne usine d'État qui a employé jusqu'à 16 000 salariés pendant la première guerre mondiale, mais encore plus de 3000 au début des années 1990. Christophe Bernard s'est rendu à Tarbes, à la rencontre des anciens de cette usine d'État, alors que l'industrie française est globalement en perte de vitesse, avec plus de 30 000 emplois détruits entre 2015 et 2016.

L'usine GIAT a fermé en 2006, malgré le combat des ouvriers pour le maintien de l'activité. En cette période présidentielle, ils conservent une forte amertume envers les politiques. Le bassin d'emploi de Tarbes n'a jamais retrouvé le niveau d'emploi industriels qui était le sien. De GIAT, il ne reste que la partie pyrotechnique, qui devait employer 170 personnes au départ, mais où ils ne sont plus que 80, avec là encore, des inquiétudes pour l'avenir.

C'est aussi le symbole de la disparition d'une certaine industrie. Parce que si l'emploi industriel a reculé de 4,6 % à Tarbes entre 2009 et 2014, d'autres productions arrivent à tirer leur épingle du jeu, notamment par l'innovation, comme l'usine de céramiques PAL-EXEKIA à Bazet, tout près de Tarbes.

Un reportage de Christophe Bernard pour Sud Radio

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