Laetita Avia, députée de Paris et porte-parole de La République En Marche, était l'invitée de Patrick Roger le 25 novembre 2019 dans l’émission "C’est à la une" sur Sud Radio, à retrouver du lundi au vendredi à 8h10.
Lutte contre les violences conjugales : "tout commence aujourd’hui"
"C’est un moment d’étape. Ce Grenelle, on l’avait annoncé le 3 septembre 2019. On a engagé énormément de travaux. Mais ça ne veut pas dire que tout s’arrête aujourd’hui. Au contraire, je dirais que tout commence. La ministre de la Justice l’a dit : aujourd’hui la Justice n’est pas pleinement au rendez-vous.
Les questions qu’on se pose aujourd’hui sont : comment peut-on accompagner les hommes agresseurs dès les premiers signaux ? Comment peut-on s’assurer que les femmes victimes ne subissent pas la double peine de non seulement subir ces violences, mais aussi devoir quitter tout leur environnement ?"
Des centres pour éloigner les hommes agresseurs
S’agissant de l’état actuel de la législation en matière de violences conjugales, Laetitia Avia a estimé : "je ne dirais pas que tout l’arsenal est là, mais les piliers sont là. Les mesures que va annoncer le Premier ministre concerneront tant les femmes victimes, que les auteurs de violences, que les enfants. On va créer notamment un certain nombre de centres où les hommes agresseurs seront éloignés pour laisser un cadre de vie aux femmes et aux enfants. Le Premier ministre a d’ores et déjà annoncé 1.000 places d’hébergement supplémentaires. Par ailleurs, on mettra en place le bracelet anti-rapprochement que nous avons voté il y a quelques semaines à l’Assemblée nationale".
Interrogée sur l’hypothèse comme quoi les violences conjugales ont lieu davantage dans les familles immigrées, Laetita Avia a estimé que ce n’était pas le cas et que les familles composées de Français de souche n’étaient pas moins concernées.
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