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La vulve dans tous ses états - La Sexy News de Soisic Belin

La vulve… On la chouchoute ces derniers temps, bah si, d’ailleurs toute une gamme de produits est apparu pour des soins pas si nécessaire que ça. Je m’explique. La vulve longtemps oubliée, longtemps considérée comme un organe pas très esthétique donc relégué à l’invisible et puis, la révolution féministe, l’a mis sur le devant de […]

La vulve… On la chouchoute ces derniers temps, bah si, d’ailleurs toute une gamme de produits est apparu pour des soins pas si nécessaire que ça.

Je m’explique. La vulve longtemps oubliée, longtemps considérée comme un organe pas très esthétique donc relégué à l’invisible et puis, la révolution féministe, l’a mis sur le devant de la scène, quitte parfois à faire d’elle la mascotte des revendications féministes avec notamment la star, le clito !

On écoute Julia Pietri la fondatrice de Gang du Clito, Merci Simone nous expliquer pourquoi :

Alors ne vous méprenez pas, je trouve ça très bien, important, essentiel de visibiliser l’invisible mais je trouve ça dommage, qu’il y ai récupération et cela notamment de la part de certains cosmétiques qui vont vous faire plus de mal que de bien en vous faisant croire qu’ils sont essentiels au bienêtre de cet organe qui était jusque là négligé.

Alors évidemment, tous les cosmétiques ne sont pas à balancer immédiatement dans votre poubelle de salle de bain, il faut juste connaitre les besoins de votre vulve, étudier un peu la composition du dit produit et vous fier à votre instinct plutôt qu’au sacro saint marketing et puis, sinon il y a des spécialistes.

Justement ces spécialistes des douleurs vulvaires sont encore trop peu nombreux à être formé. Si l’on en croit une étude du Docteur Eric Bautrant du centre gynécologique et médico-chirurgicale L’Avancée « Seulement 20% des gynécologues connaissent le diagnostic de la Vestibulodynie et peuvent mettre en route un traitement adapté. Seulement 10 à 25 % des patientes obtiennent le bon diagnostic dés leur 1ère visite gynécologique. »

Alors comment faire quand vous n’avez pas un spécialiste près de chez vous, il y a une application lancée en octobre par Paola Craveiro qui s’appelle Vulvae. Paola n’est pas médecin ni sexologue, c’est une start-upeuse, étudiante à Sciences po, elle étudie la stratégie, la communication digitale , la sociologie… Elle devient par la suite chef de projet, business planer… Manager jusqu’à lancer cette application.

A force d’entendre que les douleurs féminines et notamment vulvaires et bien ce n’est pas grave, à force de récolter des témoignages de connaissances à qui le corps médical a tout simplement répondu que la douleur, c’est dans la tête, c’est psychologique… Elle a décidé de créer cet outils de notes, de décryptage.

Alors c’est assez simple : Le but de l’application n’est pas d’offrir fournir une réponse immédiate à vos maux, elle ne remplacera pas une consultation médicale mais elle pourra la simplifier et la rendre plus efficace puisque toutes les données utiles aux praticiens seront entre vos mains. Sur l’application qui sera l’équivalent d’un carnet de santé vous pourrez prendre des notes sur le détails de vos douleurs, l’intensité, le contexte, la durée, la période… Pour réussir à en faire des schémas, à comprendre et à analyser votre douleur et qu’ensuite votre praticien soit le plus informé possible.

Alors depuis 15 jours l’application à lancer un programme d’accompagnement, on l’écoute nous en parler :

Un programme adapté sur 3 semaines pour la somme de 119,90 euros.

 Alors vous l’aurez compris le plus important dans toutes ces initiatives, aussi bien l’application Vulvae que les ouvrages de Julia Pietri et le travail de Gang du Clito sur les réseaux sociaux.

Je rappelle d’ailleurs qu’il y a actuellement une campagne ULULE pour accompagner la publication du tome 2 du guide de la foufoune sexuelle, un ouvrage destinée aux demoiselles en devenir qui leur ouvre les portes de la sexualité, de l’anatomie…

Donc oui, toutes ces initiatives ont pour but de banaliser la vulve, l’anatomie féminine, de la comprendre, de la rendre accessible et de la destigmatiser.

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