single.php

SOS Racisme porte plainte contre Zemmour : "Les immigrés sont surreprésentés dans la délinquance"

Après des propos polémiques où Éric Zemmour fait le lien entre immigration et délinquance, SOS Racisme a porté plainte contre le candidat. Attention à ne pas caricaturer mais à ne pas être aveugle sur cette problématique dénonce Élisabeth Lévy.

Thumbnail

Suite aux propos d’Eric Zemmour sur la relation immigration/délinquance, SOS racisme a porté plainte. Élisabeth Lévy donne son avis sur les propos du candidat à la présidentielle.

Zemmour sait très bien qu’il y a des délinquants bien de chez nous. il donne à manger à ses adversaires qui surjouent l’indignation et balayent toute question sur le rapport entre immigration et délinquance. Aujourd'hui, poser la question, c’est raciste. Entre hyperbole de Zemmour et la vision irénique des professionnels du déni, il faut affronter le réel.

Comment décrire ce réel ? 

Bien sûr, tous les délinquants ne sont pas des immigrés. Mais les immigrés sont surreprésentés dans la délinquance. Les étrangers, c’est facile : 7,4% de la population, 23% de la population carcérale. Les immigrés récents sont toujours plus délinquants que le reste de la population. En particulier quand on fait venir des gens de sphères culturelles très lointaines, qu’ils n’ont aucun de nos codes, aucune chance de s’intégrer. 

Le français issus de l’immigration, c'est inquiétant. Cette propension supérieure à la délinquance existe dans une fraction des descendants d’immigrés. 

Le grand argument de ceux qui ne veulent pas voir : il n'y a pas de chiffres. Donc ça n’existe pas ? On a le droit de parler des spécificités de la diversité pour en dire du bien pas quand elles posent problème. Une étude du Conseil national suédois de prévention du crime explique qu'il y a une surreprésentation des personnes d'origine étrangère parmi les mis en cause pour des crimes et délits. 

La délinquance qui se voit : les racailles. Tous les policiers, les juges savent qui défile devant eux. Ceux qui pourrissent la vie des gens dans le métro, dans les cités. La violence est gratuite. 

Cela traduit une désaffiliation. Chez ces gens, il n'y a pas de volonté d’assimilation, ni même d’intégration. C'est un séparatisme culturel qui facilite la transgression. Si vous ne vous sentez pas partie prenante de la nation, vous n'êtes pas porté à respecter les lois. 

C'est une question sensible qui exige une certaine délicatesse. Mais on ne règle pas le problème en le niant.

L'info en continu
18H
17H
16H
15H
14H
Revenir
au direct

À Suivre
/