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Fin des contrats aidés: manifestation devant l'inspection académique de Bordeaux

Par Mathieu D'Hondt

Une manifestation a eu lieu ce mercredi devant l'Inspection académique de Bordeaux (Gironde) afin de protester contre la diminution des contrats aidés. Une délégation a été reçue.

Fin des contrats aidés : manifestation devant l'inspection académique de Bordeaux

Chacun a pu s'en rendre compte ces dernières semaines, la diminution des contrats aidés décidée par le gouvernement - qui les juge inefficaces - est loin de faire l'unanimité et l'inquiétude semble gagner les rangs du secteur éducatif. À commencer par les établissements scolaires, où la grogne monte en raison de la baisse des effectifs à venir.

Une délégation reçue à l'inspection académique de Bordeaux

C'est notamment le cas en Gironde, département dans lequel 185 postes vont être supprimés en vertu de cette mesure. Une situation que dénonce Marc Vieceli, délégué du SNUipp 33, le syndicat à l'origine d'une manifestation organisée ce mercredi devant les locaux de l'Inspection académique de Bordeaux. Au micro de notre journaliste Christophe Bernard, l'intéressé rappelle en effet qu'"aucun contrat d'aide administrative n'a été renouvelé dans les écoles du premier degré". En marge de cette manifestation, une délégation a tout de même été reçue afin de faire part de ses doléances, mais les explications fournies afin d'expliquer le bien fondé de ces diminutions n'ont pas convaincu les syndicalistes.

Outre le casse-tête à venir dans l'organisation de plusieurs établissements, cette diminution est un coup dur pour les personnes qui bénéficiaient jusqu'à présent de ce type d'emploi. Certains ont même appris le non renouvellement de leur contrat quelques jours seulement avant la rentrée des classes. Âgée de 49 ans, Pascale, employée de vie scolaire dans une école de Berson (commune située au nord de la Gironde), fait partie de ceux qui ne seront pas reconduits. Elle s'est confiée au micro de Sud Radio alors qu'elle vient juste d'apprendre la nouvelle. Déplorant que le Pôle emploi lui versera à peine "130 euros de moins" par rapport à son ancienne rémunération, elle ne comprend "pas l'intérêt de supprimer ces contrats", alors qu'elle serait "plus utile dans une école à faire (son) travail". Sa désormais ex-directrice, qui comptait beaucoup sur elle, ne dit pas autre chose et juge "inadmissible" le fait que son ancienne assistante "a perdu son emploi du jour au lendemain".

Une chose est sûre, s'il est encore trop tôt pour juger des conséquences et alors que des millions d'élèves viennent de retrouver le chemin de l'école dans le pays, la diminution de ces contrats aidés n'a pas fini de faire parler.

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