Que pense Jean-François Berthelot, président du SNALC de l’Académie de Toulouse ; professeur de musique au lycée Berthelot, de l’ouverture des écoles durant le confinement ?
Un protocole renforcé pas encore dévoilé
"Nous n’avons pas encore les détails, mais c’était prévisible, estime Jean-François Berthelot. Pour nous, les maîtres mots qui prévalent, c’est incohérence, impréparation, précipitation. On aurait pu s’organiser, avoir un véritable plan de prévention des risques. Seules les facultés vont donner des cours en distanciel. Les spécialistes nous disent que collèges et lycées sont des foyers de propagation. Même si les professeurs préfèrent l’enseignement présentiel, la situation tend à nous obliger à faire l’inverse."
"On sait que les écoles vont rester ouvertes pendant le confinement, avec un protocole renforcé pas encore dévoilé, estime le président du SNALC de l’Académie de Toulouse. Le SNALC est très attaché à la continuité pédagogique. Il faut s’organiser pour cela. On avait tout notre temps pendant les vacances actuelles pour s’organiser. Et, encore une fois, c’est la précipitation."
Pas de chiffres sur la contamination dans les écoles
Dispose-t-il de chiffres sur les risques de contamination dans les établissements scolaires ? "Nous aimerions les avoir, mais on ne peut pas en disposer", souligne le professeur de musique au lycée Berthelot.
"Que l’administration nous les fournisse, que l’on prenne des dispositions adaptées aux endroits où l’on serait en danger. On ne nous dit pas les choses et on ne met pas en œuvre les actions, c’est tout le problème depuis le début."
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