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Des ingénieurs d’Airbus fabriquent un bras imprimé en 3D pour une petite fille

Par La Rédaction

Denis Tur, ingénieur et manager chez Airbus, passionné d’impression 3D et membre de l’association E-nable France, était "L’invité de l’actu" dans la matinale de Sud Radio du 20 mars animée par Cécile de Ménibus et Patrick Roger. Il revient sur la belle initiative d'Airbus, qui a fabriqué un bras imprimé en 3D pour une petite fille.

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"Son bras est unique, c'est elle qui a choisi son design, avec des couleurs, des paillettes"

Avec quelques collègues, Denis Tur, ingénieur et manager chez Airbus, passionné d’impression 3D et membre de l’association E-nable France, a participé à la fabrication d'un bras pour une petite fille qui vit dans le Tarn, qui a reçu ce bras artificiel imprimé. "Elle a apprivoisé son bras petit à petit, elle saisit des objets. Mais surtout, son bras est unique, puisque c'est elle qui a choisi son design, avec des couleurs grises, violettes, blanches, avec plein de paillettes. On a récupéré les plans grâce à E-nable. Et avec l'équipe de volontaires de l'entreprise, nous avons imprimé le bras au niveau du ProtoSpace."

C'est une initiative volontaire, avec d'autres salariés d'Airbus, Denis Tur a convaincu son entreprise de lancer cet appel pour former les personnes qui ont mené cette bonne action. "L'un des objectifs de l'association E-nable France en 2019, c'est de mieux faire connaître l'association via différents projets. En travaillant chez Airbus, j'ai essayé de voir comment nous pouvions aider en interne à faire de la publicité autour de cette association. Avec le ProtoSpace, on a initié ce projet qui permet de former des personnes en interne pour l'impression 3D, de les sensibiliser au handicap et ensuite créer quelque chose de positif, pas des petites figurines mais un bras que l'on puisse donner à un enfant".

"Avec l'association E-nable France, on ne fait pas de prothèse médicale, on fait des appareils plus tournés sur du ludique, du jeu."

"Aujourd'hui, les imprimantes sont à un coût raisonnable pour le grand public"

Il y a une petite dizaine d'années, on disait que l'impression 3D allait tout révolutionner, changer beaucoup de métier. Quelques années plus tard, force est de constater que ce mode d'impression en est encore à ses balbutiements. "L'impression 3D commence à bien décoller : on a des pièces pour des avions, des prototypes ou des pièces faites à la maison. Ça devient du grand public, avec des fichiers en libre accès et différentes sortes de matériaux, comme par exemple à base d'amidon de maïs. Aujourd'hui, les imprimantes sont à un coût raisonnable pour le grand public. Les entreprises sont aussi derrière cette nouvelle technologie, car ça permet d'avoir des pièces un peu moins chères."

Toutes les pièces ne sont pourtant aujourd'hui pas totalement au point, notamment dans le monde automobile, quelques petits défauts font qu'on préfère prendre des pièces classiques. "Il y a derrière des processus de qualification de ces produits imprimés, qui sont longs, c'est peut-être pour ça aussi".

 

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