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Déconfinement : faut-il rouvrir les plages dès le 11 mai ?

Guillaume Barucq, adjoint au maire de Biarritz, était interviewé dans "le coup de fil du matin" sur Sud Radio le 28 Avril. "Le coup de fil du matin" est diffusé tous les jours à 7h12 dans la matinale animée par Cécile de Ménibus et Patrick Roger.

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Quelle saison pour les plagistes cet été, sur tout le littoral français ? Pour l'instant, le flou est total.

Guillaume Barucq, adjoint au maire de Biarritz, plaide pour la réouverture des plages dès le 11 mai. Sous quelles conditions et pourquoi ?

 

Les plages, des espaces naturels, aérés et ventilés

"Déjà, il faut se dire que les plages sont fermées pendant le confinement alors qu’elles auraient potentiellement pu rester ouvertes, rappelle celui qui est également médecin et surfeur invétéré. Au même titre que les grands espaces naturels. Certains pays ont fait ce choix, nous avons fait un choix inverse par solidarité nationale, pour éviter que certains soient en train de profiter pendant que d’autres sont confinés en ville."

Au final, ce choix a été respecté. Mais, "à partir du moment où le déconfinement se profile, il n’y a plus aucune raison de nous priver de ces espaces naturels, aérés, ventilés, où les risques sont minimum par rapport à d’autres lieux", estime l’adjoint au maire. D’ailleurs, paradoxalement, "on autorise à l’heure actuelle à aller dans des supermarchés, dans des transports en commun, à réouvrir des écoles…"

 

Vers un concept de "plage dynamique"

Mais quid des rassemblements de personnes, des déplacements, des concentrations trop fortes ? Faudra-t-il imposer une distance minimale ? "À l’heure actuelle, à Biarritz, même si on laissait la fréquentation libre, vous n’auriez pas de grand rassemblement sur les plages !", souligne l’élu. "Ce qu’il va falloir éviter, dans les prochains mois, ce sont ces rassemblements durant les grands week-ends. C’est là où il va falloir imaginer toute une série de mesures pour éviter cela. L’avantage que nous avons est que d’autres pays avant nous y ont réfléchi et ont mis en place des solutions. Je pense à l’Australie, au Portugal, la Californie… On sait ce qu’il faut faire ou non."

"Ce qu’il ne faut pas faire, c’est laisser la fréquentation totalement libre, souligne Guillaume Barucq. Sinon, dès le premier week-end, il y aura trop de monde. Le concept est de faire une plage dynamique. Vous venez, vous faites votre activité et vous quittez la plage. Vous ne restez pas pour vous rassembler, bronzer, rester trois heures sur une serviette… Effectivement, c’est une autre façon de consommer la plage. Il y a un sujet sur les plages urbaines, comme à Biarritz. Sur les grandes plages sauvages, le souci ne se posera pas."

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Retrouvez "le coup de fil du matin" du lundi au vendredi à 7h12 sur Sud Radio, dans la matinale de Cécile de Ménibus et Patrick Roger.
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