Catherine Drieux était l'invitée de Patrick Roger le 9 mars 2020 dans l’émission "C’est à la une" sur Sud Radio, à retrouver du lundi au vendredi à 8h10.
"Les gens qui quittent Milan pour rejoindre le sud de l’Italie vont évidemment porter le virus là-bas"
"L’annonce a provoqué un mouvement de panique chez une partie des personnes présentes à Milan. Les ressortissants du sud de l’Italie ont cherché à rentrer chez eux. L’affolement du train a été dangereux car le sud de l’Italie n’est pas encore contaminé. Cela va évidemment porter le virus dans ces régions. Il faut aussi dire qu’ils ont réorganisé tout le système de santé dans le sud, qui avait de gros soucis financiers, ce qui n’est pas le cas du nord.
Pour le reste, les Milanais sont des gens qui travaillent et qui continuent comme si de rien n’était. Depuis samedi, le gouvernement ne cesse de répéter la consigne de ne plus sortir, mais les Milanais n’obéissent pas, surtout les jeunes : ils continuent de faire leur vie normalement", a raconté Catherine Drieux.
"Les Italiens prennent les choses en dérision"
"Il n’y a plus de touristes, ils ont disparu, les enfants ne vont pas à l’école, du coup il y a beaucoup moins de mouvement. On nous dit que le confinement est le seul moyen qui nous aidera à combattre ce virus.
On prend les choses un petit peu en dérision. Les Italiens sont une nation qui aime sortir, qui aime les contacts. En même temps, les gens respectent les distances (1 mètre dans les bars). On ne peut plus prendre son café debout, on reste assis à table", a poursuivi Catherine Drieux.
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