C’est une nouveauté : une aide à l’achat va bientôt être proposée sur le marché de l’occasion électrique. Les modalités exactes devraient bientôt en être précisées.
Une aide sans condition de ressources
"Pour le moment, le marché de l’électrique d’occasion n’est pas en développement, explique Damien Burle, directeur commercial de Berbiguier Premium Automobile à Cavaillon, Carpentras et Pertuis (Vaucluse). C’est pour cela que l’Etat lance une prime de 1000 euros. C’est sans condition particulière de ressources. Tous les Français y ont droit du moment qu’ils achètent un véhicule électrique d’occasion. Nous n’avons jamais autant vendu de véhicules électriques que depuis le 1er juin, du fait des aides de l’Etat. Je pense que cette aide de 1000 euros va également doper le marché."
Existe-t-il beaucoup de véhicules électriques d’occasion sur le marché ? "Nous en reprenons de plus en plus. Au sein de notre stock, nous avons 300 véhicules d’occasion au total, dont une trentaine de véhicules électriques. Cela fait 10% du stock, cela commence à être significatif." Qui en achète ? "Des gens amateurs de technologies et les personnes soucieuses de l’environnement. De plus en plus de jeunes s’y intéressent également."
Un prix entre 10.000 à 20.000 euros
L’autonomie réduite ne reste-t-elle pas un frein à l’achat ? "Ce n’est pas forcément pour de petits trajets, souligne le directeur commercial de Berbiguier Premium Automobile. L’autonomie est de plus en plus grande. Chez Kia, des véhicules proposent 450 km d’autonomie. Nous avons même des sociétés de taxis qui commencent à s’y intéresser. Des bornes permettent de recharger en 42 minutes, notamment sur les autoroutes."
Les véhicules électriques d’occasion sont-ils sur ou sous cotées ? "Nous avons pas mal de Zoé, Renault ayant été l’un des premiers constructeurs. Nous avons aussi beaucoup de Kia Soul. Nous en vendons, donc nous avons forcément également des retours. Nous avons également des Nissan Leaf. Avec des prix allant de 10.000 à 20.000 euros pour ces véhicules, l’avantage est que le coût de détention est très faible. C’est un investissement au départ, mais l’entretien est très peu onéreux et la recharge bien moins chère que le carburant . L’Etat a prévu à l’horizon 2021 d’implanter 100.000 nouvelles bornes sur le territoire."
Cliquez ici pour écouter “le coup de fil du matin”
Retrouvez "le coup de fil du matin" du lundi au vendredi à 7h12 sur Sud Radio, dans la matinale de Cécile de Ménibus et Patrick Roger.
Sur quelle fréquence écouter Sud Radio ? Cliquez-ici !