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Alexandre Del Valle : "le séparatisme fondé sur une paranoïsation est le meilleur moyen de séparer les communautés"

Par La Rédaction

Pour Alexandre Del Valle, géopolitologue, enseignant à l’IPAG et auteur de La stratégie de l'intimidation: Du terrorisme jihadiste à l'islamiquement correct (Éditions L’Artilleur), les causes du terrorisme islamiste sont multiples, et l’État français y a sa part de responsabilité. Au lendemain de l’attentat sur le marché de Noël de Strasbourg, le 11 décembre 2018, Alexandre Del Valle était l’invité d’André Bercoff dans son rendez-vous du 12h-13h, "Bercoff dans tous ses états".

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Politiques migratoire et pénale défaillantes couplées à une justice laxiste

"Nous avons fait venir des loups dans la bergerie. Nous avons pendant des années accepté une immigration indiscriminée sans vouloir faire de sélection d’un point de vue civilisationnel. Le démographe Alfred Sauvy avait dit : attention, une société multiculturelle sera multi-conflictuelle. Et ce n’était pas un type d’extrême-droite. On a un terrain premier qui est celui de la non-intégration. Et les islamistes, qu’ils soient violents ou pas, veulent désassimiler. Ils veulent instrumentaliser le mal-être des fils d’immigrés pour créer le chaos", a estimé Alexandre Del Valle au micro d’André Bercoff.

"On a aussi des prisons qui ne font que former des terroristes. On entre délinquant normal dans une prison, et le type ressort à la fois délinquant et islamiste, les deux en général. Enfin, on a une justice laxiste qui libère au bout de quelques années un Bertrand Cantat ou encore le logeur du Bataclan, qui avait tué un de ses copains à coups de hache. On a une justice complètement ubuesque !", a-t-il poursuivi.

Alexandre Del Valle : "le migrant de base arrive pour avoir une prospérité, il vient ni en tant qu’islamiste ni en tant que parano"

"Il faut arrêter de rendre les gens paranos. On fait croire aux musulmans, qu’ils soient terroristes ou pas, qu’ils soient pratiquants ou pas, qu’ils sont foncièrement victime d’un racisme d’État, d’une islamophobie intrinsèque de l’habitant de souche du pays d’accueil. Ça, c’est un terreau de recrutement radical. Le migrant de base arrive pour avoir une prospérité, il ne vient ni en tant qu’islamiste, ni en tant que parano qui pense qu’il est victime de racisme d’État. Mais on lui apprend ça depuis tout petit", a tempêté Alexandre Del Valle au micro d’André Bercoff.

Pour Alexandre Del Valle, le fléau de l’islamisme radical est le résultat des politiques publiques menées depuis 40 ans. "Le fameux ELCO (Enseignement Langue et Culture d’origine) fait que les enfants turcs ou maghrébins, dans le cadre d’un accord voulu par l’Union européenne, ces enfants qui doivent normalement devenir des Français dans leur cœur, sont confiés à des gens qui sont tout à fait hostiles à notre pensée. Une étudiante turque m’a par exemple dit que c’est dans le cadre des ELCO qu’on lui a appris le révisionnisme du génocide arménien. Elle l’a appris en France, dans des cours prodigués par l’État français", a rappelé Alexandre Del Valle.

Cliquez ici pour écouter l’invité d’André Bercoff dans son intégralité en podcast.

Retrouvez André Bercoff et ses invités du lundi au vendredi sur Sud Radio, à partir de midi. Toutes les fréquences de Sud Radio sont ici !

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