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Aix et Marseille : "Nos entreprises sont en train de mourir, touchées par ricochet"

Les restaurateurs et cafetiers de Marseille et d’Aix-en-Provence ne baissent pas les bras : ils envisagent désormais de faire appel devant le Conseil d’État pour faire annuler l'arrêté qui leur impose de rester fermés jusqu’au 11 octobre. Le Tribunal administratif a rejeté mercredi 30 septembre le recours déposé par le président de la région Sud. Et ce n’est pas qu’une mauvaise nouvelle pour les cafetiers, les restaurateurs ou leurs fournisseurs. Par effet de dominos, c’est en fait toute l’activité économique qui tremble.

Les restaurateurs et cafetiers de Marseille et d’Aix en Provence ne baissent pas les bras. © AFP

Reportage à Marseille de Lionel Maillet pour Sud Radio

 

"Nos entreprises sont en train de mourir, touchées par ricochet"

À l’image du Vieux Port anormalement calme, sans les bars et les restaurants c’est toute la ville qui tourne au ralenti. "Nos entreprises sont en train de mourir, touchées par ricochet affirme Nicole Richard Verspieren, la vice présidente de la CPME. La fréquentation dans les noyaux villageois d'Aix comme Marseille est en train de s'effondrer et tous les commerces sont à la peine".

Marseille est une ville qui n’existe plus. Très inquiet lui aussi, Philippe Korcia à la tête de l’Union pour les entreprises des Bouches-du-Rhône, en appelle directement au président : "ce n'est pas seulement les entreprises de la restauration ou des cafetiers qui vont disparaître, c'est toutes les entreprises du territoire ! prévient-il. Je réinvite le président Macron à venir à Marseille pour voir tout ce qui a été mis en place par les restaurateurs pour pouvoir gérer cette situation qui ne peut plus être acceptée par le monde économique".

 

"Nous nous réservons le droit d'aller plus loin de manière juridique, et pas seulement juridique"

Pour le chef étoilé de l’Intercontinental Lionel Levy, si d’autres villes subissent les mêmes restrictions qu’ici, alors il faudra se serrer les coudes, "ensemble on sera plus fort" estime-t-il. "J'espère qu'on sera solidaires en étant plus nombreux".

La suite devrait normalement se jouer devant le Conseil d’État que les restaurateurs vont saisir d’ici peu pour tenter une nouvelle fois de faire annuler l’arrêté de fermeture. "Nous nous réservons le droit d'aller plus loin de manière juridique, et pas seulement juridique assure Bernard Marty, le président l’Union des Métiers et des Industries de l'Hôtellerie (UMIH), qui représente la profession dans les Bouches-du-Rhône. Aujourd'hui à Marseille, on a fait en sorte que la population ne puisse plus vivre normalement !"

 

 

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