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8 mars. Ukraine ou islamisme : hommage aux femmes qui font face à la guerre

Ukraine, Afghanistan, Yémen : en ce 8 mars 2022, Lydia Guirous rend hommage, dans son édito, aux femmes qui luttent pour la liberté parfois aux prix de leur vie. 

Ukraine, Afghanistan, Yémen : en ce 8 mars 2022, Lydia Guirous rend hommage, dans son édito, aux femmes qui luttent pour la liberté parfois aux prix de leur vie. 

Comme chaque année le 8 mars, nous célébrons la journée internationale des Droits des Femme. Youpi ! Enfin !On attend que cela quand on est une femme ! Vous savez je n’ai jamais été une grande fan de cette journée qui donne l’occasion à des féministes, forcément de gauche, car c’est bien connu la défense de la cause des femmes n’est que le fait de femmes de gauche. Elles, seules savent ce que sont les inégalités. Et je vais éviter de vous parler de la présidentielle et des tas de happenings organisés par Caroline de Haas et ses amis néo-feminisites d'extrême gauche.

Je ne vous parlerai pas non plus de leur classement des candidat, évidement, plus vous êtes à gauche plus vous êtes féministes. Plus vous vous déplacez sur la droite, plus vous êtes au mieux dans le « féminisme washing » au pire dans la « misogynie » : Marine le Pen, femme, est donc misogyne, selon elles.

Cette année est particulière 

Cette année, la journée des droits des femmes prend une acuité particulière du fait de la guerre. Et je veux à travers ces quelques minutes d’antenne mettre à l'honneur toutes ces femmes ukrainiennes qui combattent, toutes ces mères qui se retrouvent seules avec leurs enfants, qui fuient ou sont sous les bombes, dans la peur du lendemain. Elles se battent, elles fournissent un renfort logistique et d'approvisionnement aux soldats. Ce rôle des femmes, nous le connaissons, nous l’avons vu pendant les deux conflits mondiaux...

La condition des femmes dans une partie du monde est encore terrible en 2022

Oui parfois réduite au statut de meuble comme dans certaines provinces du Pakistan, au silence à vie, à l’esclavagisme dans trop de pays encore. Je pense aux femmes afghanes qui depuis le retour des talibans sont écrasées, déshumanisées, battues, lapidées et tuées au nom de l’islamisme : interdiction de paraître dans la rue sans burqa, interdiction de travailler, interdiction d’étudier ou d’aller simplement à l’école. Et parfois même des parents vendent leur fillette de 9 ans pour un mariage contre une centaine de dollars afin de sauver le reste de la famille.

Je pense aux femmes Yéménites également. Il y a quelques semaines, là-bas, une mannequin a été jetée en prison car elle avait été prise en photo sans voile. Si retirer le voile expose parfois les femmes, ici en Europe, à des menaces de violences physiques et psychologiques, ailleurs c’est la prison ou la mort.

Hommage à ces femmes qui luttent chaque jour pour vivre libres et parfois en meurent...Pensons à elles et surtout restons vigilants. Et de manière radicale et salutaire, pour ce 8 Mars, il est plus que temps de tourner le dos aux néo-féminisme. C'est une impasse, une fausse route.  Ce néo-féminisme qui nous saturent de niaiseries à base d’écriture inclusive, d’insectionnalité gauchiste, d’inquisition qui « Balance ». Ce néo-féminisme qui n’envisage les relations hommes -femmes qu’à travers le prisme de la guerre des sexes.  Ce neo-feminisme qui se soumet, s’agenouille et plie face au péril islamiste.

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