"C'est une surprise parce que Hollande a agi très vite, le 1er décembre. D'abord le respect pour le président de la République, la fonction, l'homme. C'était une décision difficile. Il a utilisé le bon mot, la lucidité. S'il n'est pas candidat, c'est qu'il y a échec, notamment sur sa promesse sur le chômage, mais beaucoup d'autres qui n'ont pas été exaucées. Il se retrouvait dans un corner et savait depuis longtemps qu'il est dans l'incapacité d'incarner un avenir pour le pays. Notre candidat doit s'adresser aux Français pour leur expliquer comment il souhaite réformer le pays pour retrouver l'emploi, la croissance, l'activité économique. Mme Le Pen est connue, il reste à la gauche de désigner le candidat qui devra tout de même assumer le bilan de ce quinquennat, que ce soit M. Montebourg, M. Valls, M. Macron. Notre projet de redressement est d'autant plus important que la France a été affaiblie ces cinq dernières années. Ce n'est pas le soir de faire le bilan de M. Hollande. Bien sûr qu'il a pu réaliser des choses positives, mais il n'a jamais pu incarner la fonction, prendre les bonnes décisions. Et la multiplication des couacs avec M. Ayrault puis M. Valls a donné l'impression qu'il a profondément abîmé la fonction présidentielle. C'est une décision difficile à prendre et tout à fait respectable sur le plan personnel et humain. Même si je trouve son bilan négatif, je sais que cette décision est humainement difficile à prendre parce qu'on a toujours envie de continuer ce qu'on a commencé. Il mérite le respect de cette décision et de la fonction qu'il occupe."Ecoutez les principales réactions sur Sud Radio
Pierre-Yves Bournazel : "Hollande mérite le respect de cette décision"
Par Jérémy Jeantet
Le conseiller régional LR d'Ile-de-France Pierre-Yves Bournazel a réagi à l'annonce de François Hollande de ne pas briguer un second mandat présidentiel.
