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Papacito : les personnalités du showbiz ont peur de passer de la 'bien-pensance' aux extrêmes

Par La Rédaction

Pour Papacito, blogueur, écrivain, vidéaste, acteur et scénariste de bandes dessinées et auteur du livre Carnets de guerre (RING), on assiste en France à "une fracture entre un peuple en déliquescence et un gouvernement en plein délire". Papacito était l’invité d’André Bercoff le 7 janvier 2019 sur Sud Radio dans son rendez-vous du 12h-13h, "Bercoff dans tous ses états".

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Papacito dénonce "un décalage insupportable" entre les Français et leurs gouvernants

Interrogé par André Bercoff sur sa vision de la nature du mouvement des Gilets Jaunes, Papacito a répondu : "Le mouvement des Gilets Jaunes, il est autant à droite qu’à gauche. C’est vraiment le peuple oublié, ce que Jean-Pierre Raffarin avait appelé la France d’en bas. Ce sont tous ces gens qui travaillent, qui sont la structure économique du pays, mais qui ne sont pas rétribués de façon juste".

"On a en France une fracture entre un peuple en déliquescence et un gouvernement en plein délire, qui est complètement hors sol. Souvenez-vous, le 14 juillet dernier, Emmanuel Macron invitait des transsexuels africains pour faire la fête sur le perron de l’Élysée pendant qu’il y a des milliers de familles qui essaient de s’en sortir. Il y a une espèce de décalage qui a fait que c’est devenu insupportable", a poursuivi Papacito.

Papacito : "Malgré les dénigrements, les Gilets Jaunes continuent d’exister"

Au cours de cet entretien avec André Bercoff, Papacito a aussi dénoncé l’attitude du gouvernement vis-à-vis des Gilets Jaunes. "D’abord on en a essayé d’en faire des nazis. Ensuite on a essayé d’en faire des beaufs. Mais peu après, le gouvernement s’est rendu compte qu’on ne va pas qualifier 80% des Français de beaufs… Et malgré les dénigrements, ce mouvement continue d’exister. Car quand les Français se réveillent pour destituer un gouvernement, on sait par l’histoire ce que cela fait", a-t-il déclaré.

S’agissant du manque de soutien des figures du showbiz vis-à-vis des Gilets Jaunes, Papacito a estimé : "Ils sont un peu paralysés par une chose : il y a deux France. Ils ont peur de passer de la 'bien-pensance' aux extrêmes. Dès qu’il y a un Gilet Jaune qui fait la quenelle, on qualifie tous les Gilets Jaunes de nazis. Ils se disent : 'Si j’ai soutenu ce mouvement à un moment ou un autre, plus tard on viendra me le rappeler'".

Cliquez ici pour écouter l’invité d’André Bercoff dans son intégralité en podcast.

Retrouvez André Bercoff et ses invités du lundi au vendredi sur Sud Radio, à partir de midi.

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