Invité de la matinale de nos confrères d'Europe 1, Jean-Luc Mélenchon n'a pas fermé la porte à un ralliement des socialistes à sa candidature, s'il venait à être présent au second tour.
Pourtant, au moment de l'échec des négociations, si négociations il y a réellement eu, avec Benoît Hamon, le leader de la France Insoumise, comme le vainqueur de la primaire, évoquaient des divergences de fond trop importantes pour envisager une union. À moins que la véritable divergence de fond n'ait porté sur le nom du candidat...
Au micro d'Europe 1, Jean-Luc Mélenchon a ainsi expliqué ce mercredi que les socialistes pourraient participer à la mise en œuvre de son programme en cas de victoire : "Une fois que je serais parvenu au 2e tour, il va de soi que les forces politiques qui veulent participer à la mise en place de ce programme seront les bienvenues. Je pense en particulier à une série d'élus socialistes et les élus communistes."
Les divergences de fond semblent lointaines pour un candidat, crédité de 11,5 % dans le dernier sondage Ifop-Fiducial pour Sud Radio, CNews et Paris Match, qui s'imagine pourtant accéder au second tour et remporter l'élection présidentielle. Dans cette optique, a-t-il toutefois précisé, il y a des socialistes qu'il n'accueillera pas les bras ouverts, et qu'il n'entend d'ailleurs pas accueillir tout court : "Madame El Khomri, je ne souhaiterais pas qu'elle participe à la prochaine majorité parlementaire, ni monsieur Valls. C'est ce que j'ai demandé à Benoît Hamon, je pense qu'il y a une partie des parlementaires socialistes qui ne peuvent pas venir appliquer une politique contraire à celle qu'ils ont eux-même développée pendant des années et à laquelle ils croient."