François Fillon, Benoît Hamon, Emmanuel Macron, Nicolas Dupont-Aignan, NathalieArthaud, Marine Le Pen, François Asselineau et… c’est tout. Pas de Jean-Luc Mélenchon dans la dernière liste provisoire des candidats ayant validé leurs 500 parrainages publiée ce vendredi par le Conseil constitutionnel. Le compteur du candidat de la France insoumise est en effet encore officiellement bloqué à 432, mais le principal intéressé a annoncé ce samedi avoir franchi, non sans difficulté, la barre des 500 signatures d’élus locaux, indispensable pour espérer se présenter à l’élection.
"Le PS a rendu cette course plus dure encore"
"500 parrainages ont été validés par le Conseil constitutionnel, j'en aurai plus mardi prochain. Cela a été une course folle, un an de travail. Le PS a rendu cette course plus dure encore, il a fait preuve d'une arrogance folle, de l'intimidation en obligeant les élus à publier leurs noms. Peine perdue, je suis là", a-t-il lancé à BFMTV depuis Rome, où il se trouve en déplacement officiel. Jean-Luc Mélenchon a également tenu à remercier sur Twitter les "élus qui ont défendu la démocratie".
Nous avons nos 500 parrainages ! Merci aux élus qui ont défendu la démocratie. pic.twitter.com/492uxWRZ0G
— Jean-Luc Mélenchon (@JLMelenchon) 11 mars 2017
Les communistes ont-ils rendu plus difficile la tâche de Mélenchon ?
Si le Parti socialiste en prend – sans surprise – pour son grade, le Parti Communiste n’a pas rendu la tâche très facile pour Jean-Luc Mélenchon, ce dernier reprochant au PCF, son allié traditionnel mais avec qui les discussions sont plus tendues cette année, d’avoir attendu les derniers jours pour débloquer certains parrainages. Le candidat de la France insoumise a par ailleurs confié aux journalistes présents à Rome que le principal contingent de ses soutiens d’élus était constitué de "maires sans étiquette".