Surnommé quelques fois "le Trump de Paris", l'entrepreneur Marcel Campion entend bien jouer les trouble-fête dans la bataille électorale à la mairie de Paris. Si les médias et les sondages prédisent une course entre les quatre "grands candidats", Marcel Campion compte sur son charisme et l'attachement des Parisiens.
Seul contre la classe politique
La "bande des quatre" a pris du plomb dans l'aile, ce vendredi 14 février ! Benjamin Griveaux a annoncé son retrait de la course à l'hôtel de ville, après la diffusion de vidéos à caractère sexuel. "Je ne veux pas faire de vilain jeu de mot, mais ça fait un branleur en moins", s'amuse-t-il à réagir. "Je suis un peu dur mais pas plus que ce qu'il a fait il y a un an et demi", rappelle Marcel Campion. Le forain était alors accusé d'homophobie et "trois ministres, dont Benjamin Griveaux avait soumis l'idée au Président d'empêcher mes fêtes foraines". Un retour du bâton en quelque sorte. "Sur les trois ministres, deux ont déjà été punis dans des scandales, j'attends pour Marlène Schiappa", raille l'entrepreneur. "Ça leur apprend à parler et avoir de la réflexion", estime-t-il voyant quelque part "une justice divine".
C'est un programme "de bon sens" que Marcel Campion veut proposer aux Parisiens. "Ce n'est pas une vengeance contre Anne Hidalgo, ça fait 19 ans qu'elle est aux commandes, 13 ans en tant qu'adjointe de Delanoë et 6 ans en tant que maire et elle vient de se rendre compte que Paris était sale. Alors prendre des gens pour des cons plus que ça ça n'existe pas", s'indigne-t-il. Cette révulsion des hommes politiques l'anime profondément. "Ce sont des gens qui racontent des salades, ce sont des politiques qui obtiennent des postes. "On a convenu depuis longtemps que c'était les politiques qui étaient des bons gestionnaires. Moi je dis que la ville de Paris est dirigée actuellement par des incompétents", continue-t-il.
Une gestion de la maire critiquée
Qu'ont-ils fait dans leur vie la bande des quatre à part de la politique ?", s'interroge Marcel Campion. "Ils n'ont jamais créé d'affaires, ni géré d'emplois", s'exclame-t-il. Amateur des mathématiques lui aussi, il raconte avoir déjà vu "Cédric Villani faire un discours devant moi, je vous assure que je n'ai rien compris", raille l'entrepreneur. "Il est gentil, déphasé, il est dans sa petite histoire. Même son programme, c'est une histoire de fou, j'espère qu'il ne va pas nous faire des toiles d'araignée partout", lance-t-il en référence à l'amour du candidat frondeur de LREM pour les araignées.
"Ils disent qu'on a de bonnes dettes, ils ne les paient pas et les laissent pour le suivant. Ce sont des arnaqueurs, c'est une escroquerie", déplore le forain. "Qu'a construit Anne Hidalgo avec tout cet argent ? Je voudrais comprendre", ajoute-t-il. "A-t-elle fait une deuxième Tour Eiffel, construit des immeubles ? Elle a fait des trous partout, c'est sale, les éboueurs touchent de moins en moins d'argent donc ils ramassent mal les ordures", dénonce Marcel Campion qui pointe une mesure prise "pour éviter les primes de pénibilité" : "ils font ramasser les ordures l'après midi comme ça Paris est bouché au plus grand plaisir des rats". "Peut-être que dans leurs cerveaux ils se croient intelligents", conclut l'homme d'affaire.
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