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"Ligne rouge, "lâche"… Tensions LREM-LR à l'Assemblée sur la politique familiale

Par Benjamin Jeanjean

Le rapport parlementaire sur les allocations familiales censé être conjointement présenté ce mercredi par la majorité LREM et le groupe LR déchire l’entente entre les deux partis sur ce sujet. En cause, la préconisation de fusion du quotient familial et des allocations familiales...

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C'est un rapport qui fait déjà parler de lui... avant même d'avoir été présenté ! Commandé par la commission des Affaires sociales, le rapport sur les allocations familiales est censé être remis ce mercredi à l'Assemblée nationale. Petite particularité législative : deux rapporteurs issus de groupes différents ont été nommés (Guillaume Chiche pour LREM et Gilles Lurton pour Les Républicains). Problème, les deux ne sont finalement pas d’accord et Les Républicains ont finalement décidé de se désolidariser du rapport suite à la préconisation de fusionner le quotient familial avec les allocations familiales.

"C’est une ligne rouge qui, pour nous, n’est pas acceptable. Nous avons décidé de nous désolidariser de ce rapport. C’est toute la solidarité de la politique de la famille, des familles qui n’ont pas d’enfants à l’égard de celles qui ont des enfants, qui permet d’assurer notre système de retraite par répartition. Cela fait donc bien partie des fondamentaux sociaux en France. Ils ont décidé de s’y attaquer, et il est hors de question pour nous de cautionner la fin de la politique familiale", s’insurge Christian Jacob, président du groupe LR à l’Assemblée, au micro de Sud Radio.

Le son de cloche est évidemment très différent du côté de Guillaume Chiche, qui déplore des carences à droite dans le dialogue parlementaire. "Je trouve ça absolument détestable, lâche et démissionnaire de leur part d’abandonner les travaux parlementaires. Dans cet exercice, il avait été décidé de désigner deux co-rapporteurs, l’un de la majorité, l’autre de l’opposition. On voit ce que ça donne : Les Républicains sont toujours aux abonnés absents de la logique de la démocratie parlementaire. Si un parlementaire ou un groupe de parlementaires a peur de la préconisation d’un autre parlementaire, c’est qu’il n’est pas capable de mener à bien son mandat et de débattre sereinement de ses idées ou de celles de ses homologues", lance-t-il.

Propos recueillis par Capucine Bouillot

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