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Le trésorier du FN affirme que le parti n'a "jamais rien fait d'illégal"

Par Mathieu D'Hondt avec AFP

Réagissant à l'affaire des possibles emplois fictifs d'assistants parlementaires européens, Wallerand de Saint-Just, trésorier du FN, affirme que son parti n'a "jamais rien fait d'illégal".

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Dans une interview accordée à France Info, le trésorier du Front national, Wallerand de Saint-Just, a affirmé que sa formation politique n'a "jamais rien fait d'illégal" et qu'aucun "système", destiné à prendre de l'argent au Parlement européen, n'a été "mis au point" par le parti frontiste. Des déclarations en rapport avec l'affaire des soupçons d'emplois fictifs d'assistants parlementaires européens qui pèsent actuellement sur le FN.

Des accusations "totalement risibles"

Selon nos confrères du monde, ainsi que de l'AFP, qui ont révélé le contenu de documents trouvés lors de perquisitions menées au siège du FN, un courrier écrit par l'argentier semblerait accréditer une volonté du FN de se financer sur le dos du Parlement européen. Dans cette lettre, adressée en juin 2014 à Marine Le Pen, Wallerand de Saint-Just écrivait notamment : "nous ne nous en sortirons que si nous faisons des économies importantes grâce au Parlement européen".

Se défendant d'avoir organisé "une espèce de fraude organisée", l'intéressé trouve ces accusations "totalement risibles" et affirme qu'il faisait à l'époque "des plans comme trésorier" en songeant à "faire des économies de salaires de personnes devenues députés européens et qui étaient salariés du FN". Selon lui, "il y a une divergence de vues sur la nature des travaux des assistants parlementaires entre l'exécutif du Parlement européen et le groupe des élus FN". "L'exécutif au Parlement européen était aux mains de M. Schulz, très hostile au Front national et à des députés d'opposition", a -t-il ajouté.

Fustigeant les éléments d'un dossier à charge "complètement nul", il a également déclaré que les enquêteurs "ne comprenaient rien" et que ces derniers auraient mieux fait de l'interroger en premier. Revenant sur le témoignage de l'ex-conseiller FN Aymeric Chauprade, qui avait dénoncé la veille un "système généralisé de gestion des enveloppes parlementaires" au sein du parti, Wallerand de Saint-Just a déclaré que ce dernier racontait "n'importe quoi", ajoutant qu'il était à ses yeux "un traître professionnel" ayant "énormément de casseroles".
 

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