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"La fin de l'abondance est une réalité", prévient Sacha Houlié

Par La Rédaction

"Il vaut mieux une sobriété choisie que des coupures subies" selon Sacha Houlié. Le député Renaissance de la Vienne et président de la Commission des Lois était l'invité du “petit déjeuner politique” sur Sud Radio.

abondance
Sacha Houlié, interviewé par Patrick Roger sur Sud Radio, le mardi 30 août, dans "le petit déjeuner politique".

Emmanuel Macron a sonné "la fin de l'abondance". Le gouvernement alerte sur une pénurie à tous les étages, du manque de professeurs aux risques de coupure de gaz ou d'électricité. Sacha Houlié a répondu aux questions de Patrick Roger.

"Une responsabilité collective"

Devant les chefs d'entreprises, la première ministre Élisabeth Borne a appelé à "la sobriété énergétique", afin de faire face aux risques de pénurie. "Il vaut mieux une sobriété choisie que des coupures subies", défend Sacha Houlié, député Renaissance de la Vienne. Une situation qui se vérifie dans les autres pays européens. "Le patronat italien demande le rationnement de la part du gouvernement, tandis que les Anglais verront leurs factures d'électricité atteindre 800 euros par mois en janvier 2023", explique le parlementaire.

En écho avec les déclarations du président de la République, Sacha Houlié estime que "la fin de l'abondance et le réchauffement climatique sont des réalités". Le président de la commission des lois appelle à "organiser les difficultés qu'auront les entreprises et les ménages", avec pour objectif une réduction de "10%" de la consommation de l'énergie.

Pas question, pour autant, de mettre un policier derrière chaque Français. "Le but assumé est d'organiser pour éviter le délestage", explique-t-il. Soit des coupures d'électricité volontaires dans la journée, afin d'éviter une pénurie. "C'est une responsabilité collective contrôlée par le fait qu'on ait suffisamment d'électricité ou non sur les réseaux", précise le député.

 

"L'État a déjà payé une partie de l'effort de guerre"

Aux entreprises de payer l'effort de guerre, se plaignent certains dirigeants. "L'État a déjà payé une partie de l'effort de guerre, avec le bouclier tarifaire", rappelle Sacha Houlié qui souligne que le prix de l'électricité en France n'a augmenté que de 4%. "Pendant ce temps, il a augmenté de 70% en Espagne et de 120% en Italie", note l'élu de la Vienne. "En mobilisant les ressources nouvelles, l'État a ensuite redistribué l'argent aux Français", se réjouit le député de la majorité présidentielle.

Parmi les mesures prises par le gouvernement, la nationalisation d'EDF, à hauteur de 100%. "On va pouvoir piloter, acheter et répartir les prix", explique le parlementaire. L'État compte à la fois sur le nucléaire et les énergies nouvelles. "On a demandé un effort à EDF mais on réinvestit dans la boîte", se félicite Sacha Houlié.

 

 

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