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Jérôme Rodrigues : "On est pris pour des machines à fric"

Par La Rédaction

Pour Jérôme Rodrigues, l’un des visages les plus connus des Gilets Jaunes, blessé à l'œil lors de l'Acte XI, le gouvernement ne considère pas les Français comme des forces vives qui font avancer le pays. Il appelle à un vote “anti-Macron” aux élections européennes. Jérôme Rodrigues était l’invité d’André Bercoff le 11 février 2019 sur Sud Radio dans son rendez-vous du 12h-13h, "Bercoff dans tous ses états".

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"Les politiques publiques ne vont pas dans le sens du peuple"

Au cours de cet entretien avec André Bercoff, Jérôme Rodrigues a tout d’abord expliqué ce qui l’a motivé à rejoindre le mouvement des Gilets Jaunes. "Je prenais conscience du fait que les choses s’aggravaient en France, et que les politiques mises en œuvre, depuis que je suis né, n’allaient pas dans le sens du peuple. On est pris pour des machines à fric, au lieu d’être considérés comme des producteurs qui font que la France rayonne."

"Depuis que j'étais petit, on m’a toujours dit : 'en France tu as le droit à la liberté d’expression'. Et qu’est-ce qu’on reçoit en plus ? Un œil en moins. Ce n’est pas du tout le pays dans lequel j’ai été élevé. Et je m’inquiète énormément. C’est quoi, ce Président qui se permet de tirer sur son peuple ?", a-t-il poursuivi.

"On est tous Gilets Jaunes quelque part"

Interrogé sur le devenir du mouvement des Gilets Jaunes, Jérôme Rodrigues a répondu : "Je pense qu’il doit rester spontané, parce que c’est un mouvement social et qu’il appartient au peuple. Il est vrai qu’on est tous ultra-divisés dans nos revendications. On est tous Gilets Jaunes quelque part parce qu’on a tous un problème. Mais même dans cette spontanéité, il faut essayer de structurer un socle commun de revendications qui puisse amener à quelque chose".

Le Grand débat ? Des réunions d’entre-soi entre petits copains !

S’agissant du Grand débat, Jérôme Rodrigues a déclaré : "Je pars du principe que toutes les idées sont bonnes. Pour moi, il n’y a pas de mauvais points, il n’y a que des points à améliorer. Mettons tout sur la table, organisons des débats, mais de vrais débats. Pas des réunions d’entre-soi entre petits copains, et tout le monde est d’accord avec le garçon. Ce n’est pas intéressant. Moi, je n’ai pas vu de Gilets Jaunes dans ces réunions".

Cliquez ici pour écouter l’invité d’André Bercoff dans son intégralité en podcast.

Retrouvez André Bercoff et ses invités du lundi au vendredi sur Sud Radio, à partir de midi.

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