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"Emmanuel Hollande" : Macron réplique et surnomme Fillon "François Balkany"

Alors que François Fillon a récemment surnommé Emmanuel Macron "Emmanuel Hollande" pour souligner sa proximité avec le président de la République, le candidat d’En Marche! a répliqué dans la même veine ce dimanche. 

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Entre François Fillon et Emmanuel Macron, ce n’est décidément pas l’amour fou. Alors que le candidat d’En Marche! bouleverse la donne politique depuis son entrée dans la course à l’élection présidentielle et menace François Fillon d’une absence au second tour, le candidat Les Républicains et son équipe ne cessent de prendre en grippe l’ancien ministre de l’Économie de François Hollande, cherchant à tout prix à le lier d’une façon ou d’une autre au quinquennat actuel, nettement critiqué par les Français. Dernièrement, l’ancien Premier ministre l’avait ainsi renommé ironiquement "Emmanuel Hollande". Une petite pique qui revient aujourd’hui tel un boomerang dans la figure de François Fillon.

Quand Emmanuel Macron compare François Fillon à Patrick Balkany

"Je ne suis pas l'héritier de ce quinquennat ou d'un système. C'est amusant d'entendre de la part de François Fillon qui a été cinq ans le Premier ministre de Nicolas Sarkozy, qui a conduit la politique du gouvernement, et qui maintenant voudrait s'en laver les mains. Je ne l'appellerai pas "François Balkany" mais il ressemble plus à ça qu'à autre chose aujourd'hui", a affirmé Emmanuel Macron sur France 3, faisant allusion aux affaires judiciaires qui collent aux basques de son adversaire et du maire de Levallois-Perret (Hauts-de-Seine).

"Le quinquennat Hollande ? Les Français attendent toujours beaucoup plus"

Au cours de ce même entretien, Emmanuel Macron a par ailleurs une nouvelle fois apporté son jugement au quinquennat de François Hollande. "Il y a toujours une forme d'injustice et une grande dureté des Français qui attendent toujours beaucoup plus. Il y a des choses qui ont été faites durant ce quinquennat : l'intervention au Mali, la place de la France dans le monde, la réaction aux attentats, un tournant en matière de compétitivité...", a-t-il souligné, critiquant toutefois "le manque de sens donné dès le début, le manque de volontarisme européen" ou encore "l'impossibilité de trancher" rapidement.

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