Nicolas Dupont-Aignan sera candidat à sa succession aux élections législatives dans la 8e circonscription de l'Essonne, et son parti, Debout la France, présentera des candidats "partout en France", a-t-il déclaré lundi sur RMC et BFMTV.
Sera-t-il candidat ? "Bien sûr", "je ne me dérobe pas", "je n'abandonnerai jamais mes électeurs même si le combat est difficile", a répondu M. Dupont-Aignan.
"Certains ont dit que j'allais changer de circonscription", "je ne changerai pas", a-t-il poursuivi. En application de la loi sur le cumul des mandats, "malheureusement, si je suis élu, je quitterai la mairie mais je resterai conseiller municipal parce que je suis attaché à ma ville" de Yerres, a-t-il précisé.
Plusieurs manifestations avaient eu lieu dans cette ville entre les deux tours de la présidentielle, pour protester contre le soutien que M. Dupont-Aignan avait accordé à Marine Le Pen pour le second tour.
Leur accord prévoyait qu'il serait Premier ministre en cas de victoire, et les deux partis avaient évoqué un schéma où ils ne présenteraient pas de candidat l'un contre l'autre dans une centaine de circonscriptions.
Mais "ce n'est plus le cas", a précisé M. Dupont-Aignan lundi.
"Je préfère rester libre, présenter des candidats partout en France au premier tour, car je suis convaincu, et mon parti aussi, qu'à partir du moment où les dirigeants des Républicains rejoignent Macron d'une manière ou d'une autre, le Front national ne peut pas avoir le monopole de l'opposition", a-t-il expliqué.
"Il faut acter et tirer les leçons de la défaite du camp patriote, il faut donc absolument reconstruire une offre qui rassemble. Mon ambition est de rassembler des républicains et notamment des électeurs des Républicains trahis. Je leur dis +venez à Debout la France+, pour faire l'union des droites", a-t-il expliqué.
Avec l'élection d'Emmanuel Macron, "très vite les Français vont comprendre le traitement de choc, la purge sociale qui va être infligée", a-t-il jugé.