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Claude Goasguen reconnaît "des tensions très, très fortes" chez Les Républicains

Par Benjamin Jeanjean

En difficulté dans ces législatives face à la forte poussée de La République En Marche, le parti Les Républicains est aujourd’hui sur le fil du rasoir selon Claude Goasguen, figure de la droite parisienne.

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Les Républicains parviendront-ils à limiter la casse et à conserver plusieurs dizaines de députés au second tour des législatives ? Une chose est sûre, la situation actuelle du parti est à peine plus réjouissante que celle de son grand rival historique, le Parti socialiste. Pris en tenaille entre La République En Marche et le Front national, Les Républicains sont aujourd’hui au bord de l’implosion, entre ceux qui souhaitent se rapprocher d’Emmanuel Macron et ceux qui sont partisans d’une ligne plus droitière. Après avoir recueilli 38% au premier tour des législatives dans la 14ème circonscription de Paris, dont il est député depuis 1997, Claude Goasguen, également maire du 16ème arrondissement de la capitale, ne cache pas son pessimisme envers son parti.

"On tient avec des bouts de ficelle"

"On tient avec des bouts de ficelle. Il y a des tensions chez nous très, très fortes. On se supporte parce qu'on ne veut pas couler nos amis qui sont en campagne, mais ça ne peut pas durer éternellement. (…) Ce parti est vermoulu et vétuste. Il va falloir tout changer en profondeur, pas seulement les personnes. Si on a été balayé comme ça, c'est qu'on a commis des erreurs et notamment une erreur terrible, c'est qu'on a perdu le contact avec l'électorat le plus populaire", a-t-il regretté auprès du Huffington Post.

La droite sur le point de perdre l’un de ses bastions à Paris ?

L’emblématique député-maire parisien affrontera au second tour la candidate (LREM) Valérie Bougault-Delage, qui a récolté 44% des voix au premier tour dans ce bastion historique de la droite. Pas question toutefois pour lui de réagir en cas de défaite comme Henri Guaino, qui avait jugé son électorat "à vomir". "La démocratie, c'est la démocratie. On a des bonnes et des mauvaises aventures. Et dans ce cas-là, je resterai maire et je continuerai mon travail durant trois ans", assure-t-il.

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