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Bernard Monot : "Macron devra s'expliquer sur ses trahisons successives"

Par Jérémy Jeantet

Le stratégiste économique du Front national et député européen, Bernard Monot, revient sur le débat de ce soir et sur la position du Front national quant à une sortie de l'euro.

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Invité du Grand Matin Sud Radio, Bernard Monot, député européen Front national et stratégiste économique du parti, a évoqué le débat de l'entre-deux tours qui opposera ce mercredi soir Emmanuel Macron et Marine Le Pen.

"Il y a bien longtemps qu’elle (Marine Le Pen) prépare son débat et son échange avec ses adversaires politiques, a indiqué Bernard Monot. Ça fait 10 ans qu’elle travaille quotidiennement, qu’elle va sur le terrain, qu’elle sent le déclin de la France. Il va y avoir un débat démocratique, elle y tenait beaucoup après celui refusé de 2002. Les Français vont avoir un véritable choix entre les mondialistes et les patriotes. Emmanuel Macron est dans le clan des prédateurs qui ont détruit une bonne partie de la richesse nationale, avec les ventes d’Alstom, de Technip, de SFR, des aéroports de Toulouse, Nice, Lyon. Il va falloir qu’il s’explique sur les trahisons successives."

Revenant sur la sortie de l'euro, après plusieurs jours de couacs de communication sur le calendrier et la procédure, Bernard Monot a assuré que la position du Front national sur la question n'avait pas changé : "On en sort, mais de manière concertée. Elle parle depuis cinq ans d'avoir une renégociation au niveau des partenaires de l'Eurogroup sur les grands sujets institutionnels, la monnaie, le territoire, les grands sujets économiques. Sur le sujet de l'euro, depuis 2008, on a toujours dit qu'il y aurait une nouvelle monnaie nationale coexistante avec l'euro monnaie commune."

Le député européen est également revenu sur les t-shirts "Made In Bangladesh" à l'effigie du Front national, justifiant cela par l'absence d'industrie textile en France : "Quand vous n'avez plus d'usine de textile parce que tout a été détruit par MM. Sarkozy, Chirac, Hollande et Macron, on est bien obligé de le faire fabriquer quelque part. Mais au moins, la broderie a été faite en France."

 

 

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