Quelques heures après le ralliement de Manuel Valls à Emmanuel Macron, Benoît Hamon est reparti à l’offensive. Il a lancé un "appel solennel" aux électeurs de gauche, leur demandant "de réagir" et "de sanctionner ceux qui se prêtent à ce jeu morbide".
Une réaction qui passe par un rassemblement autour de sa candidature. "J'appelle désormais tous les électeurs, ceux qui sont engagés dans la lutte contre les injustices, j'appelle les sociaux-démocrates intimement attachés au progrès social et à la démocratie, mais aussi le Parti communiste, les communistes et Pierre Laurent, les Insoumis et Jean-Luc Mélenchon, à réunir leurs forces aux miennes", a-t-il déclaré.
Pierre Laurent envisage une candidature commune
Le candidat du Parti socialiste, actuellement cinquième dans les sondages, derrière Jean-Luc Mélenchon, se targue d’occuper une "position centrale à gauche". Il estime être "le seul à pouvoir conjuguer des électorats différents, des radicaux aux plus modérés". "Je suis aujourd'hui le seul à pouvoir les faire gagner ensemble et ainsi créer les conditions d'une majorité parlementaire pour gouverner", a-t-il ajouté.
Pierre Laurent, secrétaire national du Parti communiste, ne semble pas insensible à cette idée d’une candidature commune. Il a appelé Jean-Luc Mélenchon, Benoît Hamon et Yannick Jadot à organiser une réunion "dans les prochains jours".
"Engagé dans la campagne de Jean-Luc Mélenchon, je demande une rencontre dans les tous prochains jours entre Jean-Luc Mélenchon, Benoît Hamon, Yannick Jadot et moi-même pour créer les conditions de la victoire. C'est plus que jamais nécessaire et, désormais, possible dans la clarté", a ainsi déclaré Pierre Laurent dans un communiqué, où il évoque une "candidature commune".