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Anne Hidalgo, "la candidate de la feuille de paie !" pour Boris Vallaud

Par La Rédaction

Boris Vallaud, député des Landes, responsable du projet du PS pour 2022 et porte parole du PS, était l’invité du “petit déjeuner politique” de Patrick Roger le 3 novembre sur Sud Radio, à retrouver du lundi au vendredi à 8h15.

Boris Vallaud Emmanuel Macron
Boris Vallaud, interviewé par Patrick Roger sur Sud Radio, le 28 mars, dans “L’invité politique”.

Campagne présidentielle d'Anne Hidalgo, contrat jeune de 500 euros, pass sanitaire : Boris Vallaud répond aux questions de Patrick Roger.

Boris Vallaud - Sophie Pétronin : "J'ai besoin de comprendre ses intentions"

L'ex-otage Sophie Pétronin, libérée en octobre 2020 après quatre ans de captivité, en échange de la libération de 200 djihadistes, est retournée vivre au Mali. Elle dit ne pas vouloir abandonner les jeunes auprès de qui elle travaillait sur place. "Comme beaucoup d'entre vous j'ai appris ça hier, ça laisse circonspect, dans une forme d'incompréhension", reconnaît Boris Vallaud. "J'ai compris qu'elle vivait mal son retour auprès de son fils qui vit en Suisse. J'ai besoin de comprendre. Quand on voit le déploiement d'énergie que les autorités françaises et maliennes ont mis pour la retrouver, se remettre dans une situation de danger comme ça semble être le cas, on a besoin d'éclaircissements", réagit le député. Devrait-elle être rapatriée ? s'interroge Patrick Roger. "On a quand même affaire à un personnage singulier, assez insaisissable. J'ai besoin de comprendre ses intentions".

Sur la campagne du Conseil de l'Europe célébrant "la Liberté dans le hijab" pour promouvoir la liberté de choisir, qui a été retirée face au tollé qu'elle a suscité, Boris Vallaud ne souhaite pas répondre, n'ayant pas encore vu cette campagne. "Je ne vois pas de quoi vous parlez" assure-t-il.

Contrat engagement jeune : "Que va-t-il advenir des 435.000 jeunes qui n'y ont pas droit ?"

Emmanuel Macron a annoncé mardi 2 novembre sur Facebook le lancement au 1er mars 2022 d'un "contrat engagement jeune", proposant aux moins de 25 ans sans formation ni emploi depuis plusieurs mois, une allocation allant jusqu'à 500 euros par mois, en échange de 15 à 20 heures par semaine de formation ou d'accompagnement. "La jeunesse a payé un lourd tribu aux deux années de crise de la Covid", rappelle Boris Vallaud. "Ça a été dur pour les étudiants, pour ceux qui cherchaient un emploi. Il y a eu beaucoup de décrochages, de jeunes qui se sont enfoncés dans la misère, qui ont grossi les rangs de la banque alimentaire", rapporte-t-il.

"Avant même la crise du Covid, on avait 1 jeune sur 5 de 16-25 ans qui vivait en dessous du seuil de pauvreté, on a une vraie problématique de cette fragilité. Le président de la République le 12 juillet dernier a annoncé qu'il s'attaquerait à cette question, mais la promesse n'est pas tenue", affirme le député.  835.000 jeunes ne sont ni en emploi, ni en études, ni en formation. "Le gouvernement annonce un dispositif pour 400.000 personnes : que va-t-il advenir des 435.000 jeunes qui n'y ont pas droit ?", s'indigne-t-il. "Quand vous êtes étudiant, vous êtes en emploi donc vous ne répondez pas non plus à ce dispositif. Les jeunes étudiants sont retournés dans les banques alimentaires. C'est partiel et insuffisant !"

Pass sanitaire : "On ne peut pas se donner rendez-vous dans huit mois !"

Sur le pass sanitaire, les sénateurs et députés n'ont pas réussi à se mettre d'accord sur le projet de loi "vigilance sanitaire" et la possibilité de recourir au pass jusqu'au 31 juillet. Les sénateurs veulent raccourcir le délai, tandis que la majorité tient bon sur la date du 31 juillet. "Ce n'est pas les députés contre les sénateurs", tient à souligner Boris Vallaud. "Le désaccord porte sur fait que gouvernement souhaite étendre la possibilité de déclencher l'État d'urgence sanitaire, avec tout ce que ça implique de restrictions de libertés publiques, jusqu'au 31 juillet prochain, et qu'on se reparlera à ce moment-là... Mais entre temps, il y a des élections présidentielles, législatives", rappelle Boris Vallaud.

"Le débat parlementaire n'est pas un supplément d'âme, on ne peut pas se donner rendez-vous dans huit mois ! Nous pensons qu'à travers nous, les Français ont droit à un débat régulier. On ne peut pas s'habituer à vivre continuellement dans une forme d'État d'exception", explique-t-il.

"Anne Hidalgo est la candidate de la feuille de paie !"

La campagne d'Anne Hidalgo patine toujours dans les intentions de votes. "Les choses se mettent en place", estime Boris Vallaud. "Beaucoup de Français voudraient qu'on leur parle de leurs problèmes quotidiens : achat, logement, accès aux soins, aux services publics. Anne Hidalgo arrive à imposer progressivement quelques uns de ces thèmes", se félicite son porte-parole.

"La question du salaire est un sujet sur lequel on a pas mal travaillé. Un partage plus juste de la valeur ajoutée, de la masse salariale. Anne Hidalgo est la candidate de la feuille de paie ! Celle des classes moyennes, des classes populaires ont morflé ces dernières années", assure le responsable du projet de la candidate.

 

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