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Affaire Fillon : Bernard Debré "persuadé que ça vient de l'Elysée"

Par Jérémy Jeantet

Le député de Paris et conseiller stratégique de François Fillon, Bernard Debré, a défendu François Fillon, se disant "persuadé" que la tourmente dans laquelle se trouve actuellement le candidat de la droite "vient de l'Elysée" et critiqué Georges Fenech, député LR du Rhône, qui prône un plan B pour le parti.

Bernard Debré

Invité de l'émission Territoires d'Infos, sur Sud Radio et Public Sénat, Bernard Debré, député LR de Paris et conseiller stratégique de la campagne de François Fillon, a défendu la candidature de François Fillon malgré la tourmente dans laquelle il se trouve."Il y a un candidat qui a été désigné par la primaire, nous sommes avec lui dans la tourmente. Dans 15 jours, à la fin de l'enquête, on prendra une décision", a expliqué Bernard Debré, indiquant que la tradition républicaine voulait qu'il n'y ait pas d'enquête en cours en pleine campagne.Pourtant, depuis deux jours, des voix dissonantes se font entendre au sein du parti Les Républicains pour appeler à trouver un plan B. C'est le cas notamment du député du Rhône, Georges Fenech, pour qui "la primaire est caduque" et un nouveau candidat plus légitime doit être trouvé.Des déclarations que n'a pas apprécié Bernard Debré : "Georges Fenech, je le rappelle, est quand même un magistrat qui fait fi de la présomption d’innocence. Nous ne nous laisserons pas voler, à droite, l’élection présidentielle."Pour le député LR de Paris, les affaires qui plongent François Fillon dans la tourmente et la vitesse de la justice à enquêter prouvent, comme le disait Fillon hier, que ces révélations sont pilotées par le pouvoir : "On n'a pas de preuve, mais on a des suspicions. J'ai bien sûr dans le viseur le juge Nadal [à la tête de la Haute autorité pour la transparence de la vie publique, NDLR], qui a été nommé pour cela. Ça ne vous étonne pas que, six heures après la parution, on ouvre une instruction ? Je suis persuadé que ça vient de l'Elysée. D'où voulez-vous que ça vienne ?"Face à tous ces vents contraires, Bernard Debré veut tout de même rester optimiste et croire que la tempête passera : "Je ne vais pas vous dire que tout se passe bien et que nous allons avoir une élection de maréchal. Nous traversons une période difficile, nous serrons les rangs et quand il y aura un non-lieu, nous repartirons. Au fond, qu'est-ce qu'on lui reproche ? Un emploi fictif ? Nous avons donné tout ce qu'il fallait pour montrer qu'il n'y en avait pas. On a trouvé des contrats de travail, elle avait des fiches de paie, tout était légal."

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