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A. Filippetti : "La position de Fillon sur la Sécu était scandaleuse"

Par Jérémy Jeantet

La députée PS de Moselle et ancienne ministre Aurélie Filippetti juge "très grave" la position de François Fillon sur la sécurité sociale pendant la primaire de la droite.

Invitée de l'émission Territoires d'Infos, dans le Grand Matin Sud Radio et Public Sénat, Aurélie Filippetti est revenue sur la nouvelle position de François Fillon sur la Sécurité sociale, expliquée dans une tribune publiée en début de semaine."On voit que dans une campagne électorale, certains s'estiment autorisés à tout dire. Quand on fait une campagne de primaire, on va faire une campagne à droite, avec des propositions très à droite et ensuite, on se recentre. Mais où est la vérité là-dedans ? Où sera la politique de François Fillon ? Je pense qu'il a exprimé dans sa campagne des primaires ce qu'il pensait vraiment", a lancé l'ancienne ministre, jugeant "scandaleuse" la proposition de François Fillon, pendant la campagne de la primaire de la droite, de "moins bien rembourser et de laisser les mutuelles et les complémentaires prendre le pas sur la sécurité sociale".Interrogée sur la situation à Alep, la députée PS de Moselle et soutien d'Arnaud Montebourg en vue de la primaire de la gauche s'est prononcée pour "un accueil" des réfugiés qui ont fui la ville : "L'initiative de la France, hier soir, a été une très bonne initiative. Maintenant, je pense qu'il faut se préparer à accueillir une part de ces gens qui ont fui Alep, puisqu'on sait qu'il y a 80 000 personnes qui ont fui rien que sur les 15 derniers jours. L'UE doit prendre en charge ces réfugiés en les répartissant au sein des différents pays européens, parce qu'on ne peut pas laisser ces gens soit aux mains de Bachar Al Assad, soit aux mains de Daesh."Comparant Daesh et le président syrien, Aurélie Filippetti a également critiqué la position de François Fillon de vouloir reprendre le dialogue avec Bachar Al Assad : "Est-ce que, finalement, il souhaite une normalisation de la relation avec ce dictateur ? Finalement, Daesh et Bachar, ce sont les deux faces d'une même tyrannie. C'est ça qu'il faut bien comprendre. Je pense que Fillon a eu tort. On a quelqu'un qui vient de massacrer une partie de son peuple et à qui ont dit 'On va reprendre le dialogue avec vous'. C'est quand même un très mauvais signal qui est envoyé. Est-ce qu'on va, maintenant, à chaque fois qu'un dictateur opprime son peuple, reprendre la discussion avec lui sous prétexte qu'il a fait une démonstration de force et de barbarie ? Je crois au contraire qu'il faut être très ferme et même si l'issue sera longue à trouver, il faut au moins sanctionner par des paroles ce qui s'est passé."

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