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Les créanciers demanderaient à la Grèce de moins taxer les riches

Par Jérémy Jeantet

Les négociations entre Athènes et ses créanciers ont laissé apparaître des points de désaccord, notamment concernant le taux d'imposition des plus fortunés qui, selon les créanciers, favoriserait l'évasion fiscale.

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Depuis le début de la semaine, Athènes a démarré les discussions techniques avec ses créanciers, Fonds monétaire international, Banque centrale européenne, Commission européenne, Mécanisme européen de stabilité, sur les modalités techniques d'attribution du 3e plan d'aide à la Grèce.D'après Le Monde, ces discussions ont abouti à plusieurs points de désaccord. Le quotidien explique que les créanciers demandent à ce qu'Athènes réduise le taux de l'impôt de solidarité des personnes dont les revenus sont supérieurs à 500 000 euros, pour le ramener de 8 % à 6 % maximum. Une demande surprenante compte tenu des efforts demandés sans cesse à la Grèce, notamment dans le domaine fiscal, mais que les créanciers justifient par le fait qu'un taux trop élevé incite à l'évasion fiscale. Dans le même temps, Athènes se voit presser d'accélérer le rythme des réformes, principalement dans le domaine des retraites et du droit du travail. Des réformes qui, selon les créanciers, conditionneront l'attribution du plan d'aide de 86 milliards d'euros figurant dans le protocole d'accord signé le 13 juillet dernier. Cette semaine, également, le Fonds monétaire international a suspendu sa participation au plan d'aide à la Grèce au fait que l'Europe "s'engage" véritablement à restructurer la dette.Le protocole d'accord signé le 13 juillet dernier n'était que la première étape en vue d'un nouveau plan d'aide à la Grèce et il semble donc qu'il y en ait toujours de nombreuses autres à surmonter avant qu'il ne soit effectif.

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