Sam Karmann est un acteur et réalisateur français. Il joue dans "Crime Parfait" diffusé mardi 16 octobre à 21h00 sur France 3.
Sam Karmann, acteur et réalisateur français, était l'invité de Valérie Expert, Rémy Pernelet et Gilles Ganzmann. L'occasion de revenir sur sa carrière et son dernier film, "Crime parfait". On le retrouve aussi dans "Navarro", "Cuisine et dépendance", "La Cité de la peur", "Kennedy et moi", "La Vérité ou presque". Dans "Crime parfait" on le retrouve aux côtés de l'enquêtrice Louise Bonne, jouée par Julie Ferrier. "Elle est formidable, j'ai eu beaucoup de plaisir à jouer avec elle et beaucoup de plaisir à jouer ce personnage".
Sam Karmann interprète un concierge, l'homme aux clés d'or. "C'est la parabole de ces petits hôtels familiaux, ce type qui travaille depuis 40 ans dans cet hôtel, qui entre en tant que groom et qui finit homme aux clés d'or, et puis l'hôtel est racheté : il faut rentabiliser, faire de la marge... Tout ce qu'on connaît, le monde d'aujourd'hui et qui laisse sur le carreau plein de gens dont lui."
Pas de politique dans "Crime parfait"
L'intérêt de la série, à la manière de Colombo, "c'est que l'on connaît le coupable dès le début, et ce qui est intéressant c'est que l'on découvre toujours les dessous d'un acte " ajoute Rémy Pernelet. "Julie Ferrier va de son côté, pas à pas, tisser le spectre psychologique du tueur : pourquoi en est-il arrivé là ? " détaille Sam Karmann. Quand on lui demande si ses positions politiques aux côtés de la France insoumise ont joué dans la thématique de cette série où le petit hôtel est racheté par un grand groupe, il répond : "Je suis artiste d'abord et avant tout. Je suis aussi citoyen. Mon credo, c'est la France insoumise oui, mais aussi un grand rassemblement pour l'écologie. Car c'est l'écologie qui doit diriger absolument la maîtrise de ce libéralisme. Je ne suis pas collectiviste ! Sans une politique au service total de l'écologie on ne s'en sortira pas."
Engagé auprès des personnes handicapées
Pour revenir à son rôle dans "Crime parfait", Sam Karmann explique comment cela se passe en général pour choisir et accepter un rôle, et pour celui-ci en particulier. "Je lis, je trouve ça sympa, je regarde avec qui je vais jouer. Claude Zidi est également un très bon réalisateur. Julie Ferrier est en décalage, dans l'humour et tout à coup elle décoche la bonne flèche, elle monte les marches et resserre l'étau autour du meurtrier."
Théâtre, cinéma, metteur en scène, engagé en politique... Sam Karmann porte de nombreuses casquettes. Ses projets ? "Je mets en scène avec Catherine Wimphen au théâtre du Prisme d'Élancourt, Sandrine Senes pour son recueil 'Je regarde passer les chauves'. Toute la qualité de ce spectacle tient à Sandrine. J'espère qu'un producteur, que je ne suis pas, va s'intéresser à son travail car c'est un très beau spectacle."
Autre projet qui lui tient à coeur, le Festival "Regards croisés" : "Ce sont des courts métrages de six minutes qui mettent en scène des personnes en situation de handicap et qui permettent d'interpeller les entreprises et le grand public. Rendez-vous à Saint-Malo du 14 au 17 novembre, ça donne des histoires de vies magnifiques. On croit qu'on va y laisser des forces, mais on en prend !" Le handicap est très absent des métiers du cinéma, à la télévision, dans les fictions, alors qu'il "touche un nombre incroyable de personnes en France. Il faut le dé-ghettoïser à tous les niveaux : le handicap est la première cause de discrimination à l'emploi."
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