Roman Doduik joue dans la série "ZONZ", disponible dès le 28 mai 2025 en intégralité sur www.france.tv/slash/. C'est une série carcérale d’évasion sur six ados qui s’évadent du quartier pour mineurs d’une prison réputée inviolable. C’est aussi une comédie d’action vitaminée, mais avec des personnages complexes – une série à la croisée de "Prison Break" et "Misfits", à la sauce pop Guy Ritchie.
Roman Doduik : "Je me suis conditionné à me mettre dans un espèce d'état vraiment pur et sincère"
Roman Doduik raconte s'être forcé à se souvenir ce qu'il y avait de plus triste dans sa vie afin de se mettre dans l'état émotionnel qui était celui de son personnage. "Ce qui était flippant, c'est que c'était mon premier tournage. Je voulais surtout servir le texte des auteurs, Marine Maugrain-Legagneur et Quentin Pissot, de la meilleure façon possible. Parce que j'étais fan de ce texte, fan de cette série et fan de ce personnage. Donc, je voulais la servir le mieux possible. J'ai une formation de de comédien, mais c'est vrai que c'était ma première expérience. Et j'ai appelé un copain avant le début du tournage, qui s'appelle Théo Fernandez, qui a joué dans la série 'Les Tuche'. Je lui ai dit : 'Mec, je suis hyper flippé. Il y a des scènes, je ne sais absolument pas comment les jouer'. Et il me dit : 'Panique pas, t'as qu'à juste pas les jouer, Ne joue pas, juste vis-le'. Et c'est comme ça que j'ai appréhendé ce tournage.
Ce que vous allez voir à l'écran dans cette série, c'est parfois des choses qui ont été très dures à tourner pour moi. Pendant les scènes de crise d'angoisse, je fais vraiment une crise d'angoisse. Pendant les scènes de larmes, ce sont des vraies larmes. Je me suis conditionné à me mettre dans un espèce d'état vraiment pur et sincère. Et tous les jours, avant d'aller dans ce tournage, j'ai essayé de me mettre non pas dans la peau du personnage, mais dans ma peau à moi. D'aller ressortir ce qu'il y avait de plus fragile et de plus triste et de plus cassé chez moi. Ça a été dur", a raconté Roman Doduik.
"Cette série traite de sujets graves : l'incarcération de mineurs, la santé mentale, le suicide"
Comme l'explique Roman Doduik, la démarche derrière cette série lui était proche. "Dans mes TikToks J'ai décidé de ne pas mettre de tabou et de ne pas prendre [mes spectateurs] pour des gamins. Je pense que c'est ce que fait aussi cette série : elle traite avec beaucoup de bienveillance dans la narration, mais elle traite quand même de vrais sujets, de sujets graves : l'incarcération de mineurs, la santé mentale, le suicide."
Cette série nous amène à repenser notre rapport aux gens. "Il y a du harcèlement dans la prison. Et surtout, le harcèlement peut venir de différents bords. C'est ce que montre la série aussi. Le méchant n'est pas forcément celui qu'on croit, et les bourreaux sont souvent d'anciennes victimes. Les personnages qui nous semblent dans cette série abominables, méchants, irréparables… Soudainement, la série avance, et elle nous fait changer de vue. Les apparences sont trompeuses, et on se rend compte que cette personne qu'on n'aimait peut-être pas au début de la série ou qu'on trouvait odieuse, on se rend compte qu'elle a une fêlure, un traumatisme, qui est absolument monstrueux", a raconté Roman Doduik.
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