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Nathalie Levy : "Il y a plus de tolérance entre grands-parents et petits-enfants"

Par Jean Baptiste Giraud

L'animatrice Nathalie Levy était l'invitée de Christine Bouillot et Gilles Ganzmann sur Sud Radio le 26 mars 2024 dans "Le 10h - midi".

Nathalie Levy
Nathalie Levy, invitée de Valérie Expert et Gilles Ganzmann dans "Sud Radio Média" sur Sud Radio.

Le 26 mars 2024 à 22h50, Canal+ diffuse "Inoubliables, nos chers grands parents", une collection d'émissions de 4x40' présentée par Nathalie Levy.

 

Nathalie Levy : "J’ai pensé qu’il était temps de revenir à ce qui est organique, psychologique, inconscient"

Nathalie Levy parle énormément de sa grand-mère. Est-ce pour dire que c’était mieux avant ? "Non, ce n’est pas du tout ma conviction. Il y a Clara Luciani, Ahmed Sylla, Julien Doré… toutes générations, toutes origines… il y a ce lien. Après, je fais partie des gens qui sont de l’école empirique. L’empirisme, c’est l’expérience et non pas l’omniscience de l’individu dès sa naissance. Je pense que l’expérience a une valeur, et elle vient même compléter ce qu’on nous apprend à l’école, ce que nous apprennent nos grands-parents", a répondu l’animatrice.

Toujours est-il que l’histoire personnelle de Nathalie Levy tient une place certaine… "Mon histoire personnelle est bien sûr intrinsèquement liée. Au-delà de ça, j’ai pu voir le documentaire de Juliette Armanet sur sa grand-mère. J’ai pu entendre les confidences de Dany Boon sur le sujet, de Clara Luciani, l’attachement de Nicolas Sarkozy à son grand-père, Benedict Mallah, qui lui insufflé cette passion et cette conviction vers la politique. C’est quelque chose que j’ai vu et quelque chose que j’ai vécu. Donc, additionnant tout cela, je me suis dit que je pouvais en faire quelque chose, dans une société en mouvement, une société dont les repères sont quelque peu chahutés : l’ère du buzz, ce regard permanent vers le futur, vers l’image. Et j’ai pensé qu’il était temps de revenir à ce qui est organique, mais aussi très psychologique, inconscient."

"Il y a plus de tolérance, il y a plus de liberté aussi pour s’exprimer"

Selon Nathalie Levy, l’amour entre grands-parents et petits-enfants est particulier. "Il y a l’attachement lié aux cadeaux, au temps passé… parce que c’est une forme d’amour inconditionnel. Quand on a la chance, le privilège d’avoir des attaches avec ses grands-parents, il y a quelque chose d’inconditionnel, de gratuit. L’amour entre grands-parents et petits-enfants, c’est un amour différent de celui entre deux adultes, c’est un autre amour que celui entre un parent et un enfant. Il est plus libre, il est détaché de toutes les ingérences et contingences du quotidien."

Les relations entre petits-enfants et grands-parents ont-elles changé ? "Il y a plus de tolérance, il y a plus de liberté aussi pour s’exprimer. Et ce que je constate avec les différents invités que j’ai pu enregistrer dans cette émission, c’est la manière dont ils se confient sur eux, sur ce qu’ils sont devenus à travers leurs grands-parents. Il n’y a pas cette barrière, il n’y a pas cette retenue qu’on peut avoir avec ses parents. Avec les grands-parents, même s’il y a des non-dits, lever le voile est autorisé", a répondu Nathalie Levy.

 

 

Retrouvez “L'invité média” de Gilles Ganzmann chaque jour à partir de 10h00 dans “Sud Radio Média” avec Christine Bouillot.

Cliquez ici pour retrouver l'intégralité de l’interview média en podcast.

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