LCI se prépare à présenter un nouveau visage à l’occasion de son passage sur le canal 15 de la TNT le 6 juin 2025. La chaîne d’information du groupe TF1 arborera un nouvel habillage antenne.
Guillaume Debré : "Tout ce que vous allez voir sur notre antenne sera vérifié, analysé, décrypté"
Guillaume Debré confirme que le passage du canal 26 au canal 15 est une opportunité pour LCI. "C'est une occasion pour nous de nous représenter à un nouveau public, un public qui n'allait pas jusqu'au canal 26. On aura une nouvelle identité visuelle, que les téléspectateurs pourront découvrir dès demain à 5h55. On pourra continuer à faire de l'analyse et du décryptage, d'aller en profondeur dans l'analyse des sujets. Mais en même temps, on aura une rivière, c'est-à-dire un bandeau vertical qui pourra donner les infos en continu. C'est-à-dire garder une promesse éditoriale où les gens savent ce qui se passe, alors qu'on fait de la discussion, on fait de l'analyse, on fait du décryptage."
Qu'est-ce qui va faire qu'on va aller plutôt sur LCI que sur les autres chaînes ? "Notre ADN, notre positionnement, il est très clair : on veut donner du sens à l'actualité. On vit dans un monde hystérisé, polarisé, où les réseaux sociaux diffusent des rumeurs, des fausses vérités, des vérités inconvenantes. Nous, tout ce que vous allez voir sur notre antenne sera vérifié, analysé, décrypté. Vous allez comprendre le monde dans lequel vous vivez. Et surtout, vous allez comprendre l'actualité. Je trouve qu'aujourd'hui, les gens ont une perte de repères. C'est dur de comprendre l'hystérie de Trump, l'agressivité de Poutine, la fragmentation de l'offre politique aujourd'hui… Nous, on veut donner du sens. Donc, on va faire des choix éditoriaux, on va traiter l'actualité, on va faire venir des acteurs publics", a répondu Guillaume Debré.
"On veut que les opinions contraires viennent s'exprimer"
Guillaume Debré insiste sur le côté pluraliste de LCI. "On veut réinvestir le champ du politique. On a fait de gros primes cette année avec François Bayrou, avec Bruno Retailleau. Mais là encore, nous sommes attachés au pluralisme. Nous n'allons pas servir une information congelée où on aurait décidé de manière idéologique que certains… Nous, on veut que les gens et les opinions contraires viennent s'exprimer."
Guillaume Debré se félicite de pouvoir inviter de grandes personnalités politiques étrangères. Et cela, grâce à la notoriété de LCI au-delà de nos frontières. "LCI est une marque qui est connue en Europe. Darius Rochebin a interviewé beaucoup d'hommes politiques étrangers. On a eu sur TF1 et sur LCI Benjamin Netanyahou. D'ailleurs, j'ai oeuvré pour qu'ils viennent. Il y a 48 heures, il y avait le ministre des Affaires étrangères lituanien. Vous savez que la Lituanie est aujourd'hui menacée par la Russie, c'est stratégique pour l'Europe, c'est un membre de l'OTAN. On aura d'autres interviews de leaders internationaux. Mais Jean-Luc Mélenchon va venir le 18 juin en prime. Avant ça, Jordan Bardella répondra aux questions des Français jeudi prochain, le 12 juin. Marine Le Pen viendra à la fin du mois. Sébastien Lecornu sera là demain soir. Le 6 juin, c'est le 41ème anniversaire du débarquement, il y aura des résonances entre l'histoire et l'actualité, et on veut les traiter avec le ministre des Armées. Michel Barnier sera dimanche sur notre antenne. Donc, on veut traiter cette matière politique."
"C'est un rapport de confiance qu'on va instaurer avec les téléspectateurs"
Guillaume Debré promet une antenne axée sur la compréhension de l'actualité. "Vous allez comprendre l'actualité. L'actualité, elle est complexe. On ne fera pas de Palmade 24 heures sur 24, on ne fera pas de fast food éditorial, et on ne fera pas non plus de nostalgie régressive et de positionnement idéologique. On pense qu'en France, il y a encore des gens qui ont envie de comprendre l'actualité, qui ont envie de s'asseoir et qui nous disent : 'Je vous donne les clés, je vous donne une heure, expliquez-moi ce qui se passe dans le monde, expliquez-moi ce qui se passe en France'. Voilà notre promesse.
On a la chance à LCI d'avoir un groupe stable où l'objectif, ce n'est pas le court terme, c'est le moyen terme. On a de la chance d'avoir un actionnaire qui ne m'appelle pas tous les deux jours en me disant : 'T'as vu l'audience, c'est plus, c'est moins'. On construit une marque, on construit une promesse éditoriale. Ma feuille de route, donnée par Thierry Thuillier, Rodolphe Belmer et l'actionnaire, c'est d'être crédible, de protéger cette marque qui incarne l'information du groupe TF1. On veut garder cette crédibilité. Et ça, ça se construit. C'est un rapport de confiance qu'on va instaurer avec les téléspectateurs. Donnez-nous du temps, vous allez comprendre l'actualité."
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