"Stade 2", c'était toute une époque… On en parle dans l'invité média, avec Gérard Holtz.
Gérard Holtz : "Stade 2, c'était presque un rendez-vous"
Gérard Holtz dit avoir conscience d'avoir "partagé avec beaucoup, beaucoup de familles". "Et puis, ma conscience, c'est l'évolution des écrans. Autant la grande époque de Stade 2 - les années 1980, 1990, 2000 -, la famille se rassemblait autour de l'écran le dimanche, imposé peut-être par le papa, le grand frère qui voulait voir les résultats. Et puis la jeune fille venait, la maman, on prenait l'apéritif… C'était presque un rendez-vous. Maintenant tout a explosé. Maintenant les gens regardent sur le portable, sur l'ordinateur."
Gérard Holtz confirme avoir l'impression de prendre de l'âge. "Il y a quelques semaines encore, j'avais des jeunes femmes qui venaient me voir en me disant : 'Une photo, s'il vous plaît'. Ensuite elles m'ont dit : 'Je voudrais bien une photo pour ma mère'. Et maintenant : 'Je voudrais bien une photo pour ma grand-mère'."
"Le vélo, c'est plein de disciplines différentes"
Gérard Holtz rappelle que le Tour de France a connu une vraie transformation. "Vous vous rendez compte qu'au début du Tour, il n'y avait pas d'assistance ? Ils avaient des vélos qui pesaient 20 kg, ils allaient sur des routes de pierres et de sable, et il fallait qu'ils aillent dans des fermes acheter un bout de poulet ou de l'eau, et réparer leurs vélos tous seuls. Et les étapes faisaient 400 ou 474 km, pour la première étape entre Montgeron et Lyon. Le vélo, c'est la liberté, les loisirs, la balade, plein de disciplines différentes. C'est le vélo pour aller travailler et le vélo pour la compétition. Et à l'intérieur de la compétition il y a le VTT, le vélo de route, le trail…"
Selon Gérard Holtz, il n'y a pas de chances qu'un Français gagne le Tour de France cette année. "Il y a un concours de circonstances extraordinaire. Parce que pour gagner le Tour, il faut être grimpeur (bien passer la montagne), rouleur (ne pas se laisser larguer trop de temps dans les contre-la-montre), il faut avoir une équipe soudée et à votre service, et avoir des qualités mentales de patron, de tacticien. Et en plus, 50% de chance : ne pas être pris dans une chute, par exemple."
Retrouvez “L'invité média” de Gilles Ganzmann chaque jour à partir de 10h00 dans “Sud Radio Média” avec Valérie Expert.
Cliquez ici pour retrouver l'intégralité de l’interview média en podcast.