Ange Noiret présente le bulletin météo du lundi au vendredi dans "Bonjour" sur TF1, de 7h à 10h.
Ange Noiret : "On a des scientifiques remarquables à la Météopôle de Toulouse"
Comment devient-on météorologue ? "Et bien, on va à Toulouse !", a plaisanté Ange Noiret, avant de poursuivre : "Pour ceux qui savent pas, c'est là où il y a un gros pôle aéronautique - ça, c'est assez connu. Mais il y a un pôle météorologique aussi à Toulouse, on est l'un des leaders de la météo en Europe. On a des scientifiques remarquables, et Météo-France est à la pointe de la technologie. Tout ça est regroupé à la Météopôle à Toulouse. Donc, il y a l'armée, il y a les civils, il y a tout."
"Moi, j'ai fait le cursus armée, je suis passé par l'Armée de l'air, au départ je voulais être pilote d'hélico, comme beaucoup d'enfants, mais étant myope, avec les yeux, je n'ai pas pu. L'armée m'a donc dit : 'Tu ne veux pas être météorologue ? On a besoin de météorologues'. Et allez hop ! j'ai suivi le cursus et j'ai mis le doigt dans l'engrenage", a poursuivi Ange Noiret.
"On peut encore atténuer le réchauffement climatique"
Ange Noiret a raconté sa fascination au moment d'arriver à la Météopôle. "On a accès à tous les satellites qui photographient la terre toutes les deux-trois minutes, on a une photo entière de la planète ! C'est fou. Et si on les met côte-à-côte, ça fait une animation. Maintenant c'est un peu rentré dans mon quotidien puisque je regarde les anims satellites radars tous les jours, mais au départ, de découvrir ça, c'est comme si j'étais Thomas Pesquet tous les jours : je vois la planète, et c'est fou, je peux voir les nuages qui circulent, je peux voir tout ce qui arrive - une sorte de pouvoir magique qui tombe dessus. Et d'avoir accès à toutes ces connaissances d'un coup, c'était incroyable."
Les gens n'en ont-ils pas marre de toujours entendre qu'on maltraite notre planète ? "C'est malheureux d'en avoir marre, parce que la planète, on est dessus. C'est des efforts du quotidien, c'est des petites briques qu'on met petit à petit. Ça peut être décourageant, c'est vrai, parce qu'on se dit : 'on est quoi dans cet océan ? on est une petite particule'. Mais justement, si toutes ces particules se mettent ensemble en route, il y a encore beaucoup de choses à faire. Tous les rapports du GIEC le montrent : on peut encore vraiment atténuer le réchauffement et ce qu'on est en train d'infliger à la planète", a répondu Ange Noiret.
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