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Un homme jugé pour avoir menacé de mort le proviseur du lycée Ravel

Par Jean Baptiste Giraud

Un homme de 26 ans est jugé ce mardi par le tribunal correctionnel de Paris pour menaces de mort contre le proviseur du lycée Maurice-Ravel.

Lycée Ravel
Des élèves arrivent avant un rassemblement devant le lycée Maurice-Ravel à Paris le 29 mars 2024 en soutien à son proviseur menacé de mort. (Bertrand GUAY - AFP)

Un homme comparaît devant le tribunal correctionnel de Paris pour avoir menacé de mort le proviseur du lycée Maurice Ravel, qui avait demandé à une élève d’ôter son voile dans l’enceinte de l’établissement. Cet homme encourt jusqu’à cinq ans de prison et 45.000 euros d’amende.

Menaces au lycée Ravel : "C’est extrêmement traumatisant"

"J’attends une grande fermeté. Cela a été extrêmement pénible pour notre collègue, explique Yvon Manach, secrétaire académique du SPDEN, syndicat des directeurs d’établissement. Il faut savoir que, souvent, les chefs d’établissement ont une obligation de loger sur place. Lorsque vous recevez de telles menaces sur votre lieu de travail et de résidence, c’est extrêmement traumatisant. À la fois pour vous et votre famille."

Comment faire pour faire respecter les règles dans les établissements ? "Nous il y a une loi, nous l’appliquons. Il y a un gros travail d’explication à faire sur le principe de laïcité, qu’il faut faire aussi avec les parents. Les professeurs le font en début d’année, et souvent cela démine pas mal de problèmes."

 

 

"Les réseaux sociaux, une vraie plaie"

L’ancien proviseur du lycée Maurice Ravel a été menacé de mort. Ce type de menaces se multiplie-t-il ?  "Je ne peux pas répondre. Parfois, les choses sont un peu étouffées, estime Yvon Manach, secrétaire académique du SPDEN. Là, nous l’avons su. Nos collègues de l’académie de Paris se sont fortement mobilisés pour dire que c’est inacceptable. Mais il n’y a pas toujours de communication. Nous sommes dans une période complexe, il faut rester très vigilants."

Quid du harcèlement dans les collèges ? "On avance sur cette question. Il y a des formations organisées, on essaie aussi d’avoir des relais chez les élèves pour avoir l’information le plus tôt possible. Je rappelle que pour la notion de harcèlement, il faut qu’il y ait répétition. Les réseaux sociaux sont une véritable plaie au niveau des établissements." Que penser des internats mis en avant par Gabriel Attal ? "Nous sommes un peu étonnés : un internat n’est pas un centre éducatif fermé."

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