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Christian Estrosi dénonce l'exclusion des Républicains "constructifs"

Par Jérémy Jeantet (avec AFP)

Le maire Les Républicains de Nice a critiqué d'éventuelle exclusions du parti Les Républicains des "constructifs" soutenant Emmanuel Macron, qu'il compare à "des bûches" pour "éliminer un tel ou un tel".

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L'ambiance n'est pas au beau fixe au sein du parti Les Républicains, où le bureau politique prévu en début de semaine s'annonce mouvementé. Ce dimanche, Thierry Solère annonçait avoir reçu une convocation d'exclusion du parti, tout comme, assurait-il, d'autres membres des Républicains qui auraient soit intégré le gouvernement d'Édouard Philippe, soit participé à la formation d'un groupe parlementaire de LR "constructifs" ne voulant pas une opposition systématique à la majorité.

Le parti LR a donc décidé de sanctionner par l'exclusion ces dissidences, ce qu'a violemment regretté Christian Estrosi, au micro de nos confrères de BFMTV/RMC.

"Chez les Staliniens, on disait 'le parti se renforce en s'épurant', moi je pense que se renforcer et préparer les victoires de demain, c'est en rassemblant, pas en excluant", a-t-il fait savoir. L'ancien ministre de Nicolas Sarkozy a déploré "qu'on parle d'exclusions, de dresser des bûchers en place de Grève pour éliminer untel ou untel".

Christian Estrosi a indiqué qu'il "ne participerait pas au bureau politique de mardi, parce [qu'il sera] en pleine préparation du 14 juillet et n'a pas envie de rentrer dans ces polémiques". C'est lors de ce bureau politique que le sort des "constructifs" devrait être décidé. Christian Estrosi va toutefois "adresser une lettre à chaque membre du bureau politique en leur demandant de bien réfléchir à ne pas offrir aux Français cette image de tambouille politicienne qu'ils détestent".

"Une grande partie des Républicains se reconnaissent dans le même canal historique que le mien, héritiers du gaullisme, dont la vision européenne du général ou de Simone Veil, ou encore du giscardisme", a assuré Christian Estrosi, qui n'a pas manqué de souligner les failles dans l'unité que veulent afficher les Républicains "historiques" : "Certains, avec casques et armures, s'étaient engagés à être contre à tout prix, dénonçant Édouard Philippe, des 'trahisons' de Bruno Le Maire et Gérald Darmanin. Sur le vote de confiance, 75 % se sont abstenus et n'ont pas suivi les instructions des chefs de voter contre."

"Cela veut dire que cette ligne est minoritaire au sein de LR", a-t-il poursuivi.

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