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Annonces sur les pensions de réversion : "C'est dégueulasse", selon Geoffroy Didier

Par Mathieu D'Hondt

Geoffroy Didier (Député européen, vice-président de la Région Île-de-France et Secrétaire général adjoint des Républicains) était ce vendredi l'invité du petit-déjeuner politique au micro de Patrick Roger, Christophe Bordet et Michaël Darmon.

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Alors que Christophe Castaner a indiqué jeudi que les pensions de réversion pourraient baisser pour certains futur retraités, et augmenter pour d'autres, Geoffroy Didier a fait part de son émoi, se disant "outré" par les propos de ce dernier.

"Ce gouvernement est véritablement anxiogène"

Invité ce vendredi du petit-déjeuner politique au micro de Patrick Roger, Christophe Bordet et Michaël Darmon, le député européen s'en est pris au secrétaire d'État aux Relations avec le Parlement et, par ricochet, au gouvernement. "Je suis outré par ces déclarations irresponsables de Christophe Castaner qui n'ont qu'un seul effet, celui d'inquiéter les 4 millions et demi de nos concitoyens qui ont une pension de réversion de 500 euros de moyenne et qui vivent déjà - parce qu'ils sont veufs ou veuves pour 90 % d'entre eux - dans la peine, la solitude et dans la difficulté financière", a-t-il ainsi déploré. 

"S'entendre dire par un membre du gouvernement que certaines pensions de réversion vont baisser sans nous dire lesquelles, je trouve ça dégueulasse ! Je trouve ça dégueulasse parce que c'est s'attaquer aux plus fragiles et, aujourd'hui, ce gouvernement est véritablement anxiogène", a-t-il surenchéri. 

Interrogé par ailleurs sur l'abaissement de la vitesse autorisée à 80km/h sur les routes secondaires - sujet auquel Sud Radio consacre une matinale spéciale ce vendredi - Geoffroy Didier a regretté que cette mesure - qui entrera en vigueur ce dimanche - pénalise surtout les plus dépendants de la route. "Ce qui crée un sentiment d'injustice, c'est cette impression que l'on s'en prend toujours aux mêmes, c'est-à-dire ceux qui n'ont pas le choix et qui prennent une voiture parce qu'il faut véhiculer ses enfants, ses parents âgés, parfois des personnes handicapées. Ceux qui pour 2/3 km/h se trouvent punis alors que pendant ce temps, il y a des trafiquants de drogue qui roulent pour des 'go fast'  jusqu'à 200 km/h (...) Bien entendu qu'il faut une sécurité routière absolue et qu'il faut s'attaquer à la mortalité routière mais arrêtons à chaque fois d'ennuyer les mêmes, ceux qui n'ont pas le choix", a-t-il ainsi déclaré.

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