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Philippe Poutou et trois autres syndicalistes condamnés pour des dégradations

Par Benjamin Rieth avec AFP

Le candidat NPA à la présidentielle Philippe Poutou a été condamné avec trois autres syndicalistes de l’usine Ford à Blanquefort pour des dégradations au Salon de l’automobile à Paris en 2012.

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Philippe Poutou avait marqué les esprits lors du débat du premier tour de l’élection présidentielle avec une punchline adressée à Marine Le Pen : "Nous quand on est convoqué par la police, on n'a pas d'immunité ouvrière, désolé, on y va". Le candidat NPA à l’élection présidentielle vient d’en faire l’amère expérience. Avec trois autres syndicalistes de l’usine Fort à Blanquefort, il a été condamné à une amende pour des dégradations au Salon de l'automobile à Paris en 2012

Jets de confettis et autocollants

"On a pris une amende de 231 euros pour trois syndicalistes et de 431 euros pour moi. C'est inscrit au casier judiciaire", a indiqué Philippe Poutou, représentant CGT à l'usine Ford Aquitaine Industries (FAI) à Blanquefort. "On fait opposition bien sûr", a-t-il poursuivi, précisant que le Tribunal de Grande Instance (TGI) de Paris lui avait envoyé un courrier fin mai rendant compte de cette décision.

Les quatre syndicalistes, trois pour la CGT et un pour la CFTC, ont été condamnés pour des dégradations sur des véhicules appartenant à Ford lors du Salon de l'automobile à Paris en septembre 2012, à l'occasion d'une manifestation de défense des emplois à l'usine de Blanquefort. "Nous avions jeté des confettis, posé des autocollants et occupé symboliquement le stand pendant une heure", a précisé Philippe Poutou. 

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