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Émeutes : un rapport pointe l’ultra-violence du désœuvrement

Par Jean Baptiste Giraud

Suite aux émeutes de juin dernier, un rapport pointe l’ultra-violence et l'opportunisme des jeunes émeutiers.

Un rapport publié dans le quotidien Le Figaro pointe l’ultra-violence et l’opportunisme des émeutiers de juin et juillet derniers.

Émeutes : "Toujours des opportunistes"

Influence de groupe, curiosité, recherche d’adrénaline… Le mélange aura été explosif. "On l’avait pointé du doigt dès le début quant aux participants aux différentes émeutes, reconnaît Reda Didi, cofondateur de l’association Graines de France, dont l’objectif est de faire communiquer jeunes des quartiers et policiers. Autour de Nanterre et de la région parisienne, il y avait la volonté d’envoyer un message. Ailleurs, c'était l’opportunité de pouvoir participer à ce que l’on appelle une jacquerie."

"Au fil des journées d’émeutes, il y a eu des agrégats. Des personnes loin de ces problématiques sont venues s’ajouter à ces émeutes, sans rapport avec la mort de Nahel. En même temps, avec les émeutes, il y a toujours des opportunistes pour pouvoir en profiter."

 

 

Une mobilisation générale dans les quartiers

Selon ce rapport, ce ne sont pas les trafiquants de drogue désireux de reprendre leurs activités, mais la sévérité de la justice qui a fait cesser les émeutes. "Il y a une partie de réalité, mais ce n’est qu’une partie, tempère Reda Didi, cofondateur de l’association Graines de France. Quand vous avez un tiers des effectifs de police sur le terrain, cela a du poids. Ensuite, la sévérité et la rapidité de la justice jouent. Il faut ajouter à cela une mobilisation générale des familles, des associations sur le terrain, des éducateurs, qui ont mis le holà."

Comment faire dialoguer policiers et jeunes des quartiers prioritaires ? "C’est toujours possible, nous sommes en démocratie. Notre travail est de créer des espaces de dialogue sécurisé entre les habitants, les jeunes et la police. Les uns et les autres viennent dire leur vérité, ce qu’ils ressentent." Certains regrettent-ils d’avoir participé à ces émeutes ? "Oui, certains l’assument et d’autres se questionnent encore sur le rapport qu’ils ont aux policiers. Comment en est-on arrivé là ? Il y a une demande de sécurité dans ces quartiers populaires, mais il y a aussi une méconnaissance du travail de policier."

 

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