Retranscription des premières minutes :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-10h, Maxime Liedot.
- Il est 7h42 sur Sud Radio. Et ce matin, Sud Radio vous explique ce qui se passe du côté de Tourcoing avec la police qui décide de manifester suite à la remise en liberté des suspects qui avaient été justement soupçonnés d'avoir frappé ce policier la semaine dernière, dont la vidéo sur les réseaux sociaux a fait énormément parler. Bonjour Frédéric Monchaud.
- Bonjour à toutes et à tous.
- Merci beaucoup d'être avec nous ce matin sur Sud Radio. Vous êtes le secrétaire départemental adjoint du Nord du syndicat Alliance.
- Je vais commencer... Enfin d'abord, expliquez-nous un peu comment vous expliquez ce relâchement.
- La vidéo, tout le monde l'a vue, tout le monde s'est indigné, les autorités politiques s'y sont mêlées.
- Comment expliquez-vous qu'aujourd'hui, on en soit parlé de ces deux jeunes suspects qui soient remis en liberté, Frédéric Monchaud ? Eh ben déjà, j'ai pas d'explication là-dessus, puisque comme tout le monde, enfin comme tous les policiers, même, on va dire, même une partie de la population est complètement dégoûtée, déconcertée, est surpris par une telle décision, parce que c'est le GLD qui a remis en liberté...
- Le GLD, juste des libertés.
- C'est ça, exactement. Et qui a remis en liberté ces deux dernières personnes incarcérées.
- Donc forcément, c'est complètement déconcertant.
- On s'engage une colère des policiers.
- Vous avez vu l'explication quand même de, on va dire, du milieu de la justice pour expliquer cette décision, à savoir que c'était des primo-délinquants, Frédéric Monchaud.
- Donc la liberté, on va dire, prime en cas de premier délit.
- En réalité, comme je crois que certains d'entre eux étaient mineurs, le casier verge suffit à les remettre en liberté.
- C'est quelque chose que vous entendez, ça ? Vous estimez que ce qu'on a pu voir notamment sur cette vidéo et le tabassage de ce policier fait qu'aujourd'hui, on ne peut plus utiliser ce genre d'argument ? Non, non, non, non. Complètement. Moi, je suis... Il faut un électrochoc.
- C'est-à-dire qu'aujourd'hui, on dit qu'ils n'ont pas de casier judiciaire.
- On doit les remettre en liberté. On peut parler même d'ITT.
- Aujourd'hui, il faut un réel électrochoc. C'est-à-dire qu'aujourd'hui, on touche un policier ou des forces de sécurité intérieures.
- Il faut des peines minimales qu'on réclame, qu'on ne cesse de réclamer, que M. Darmanin également réclame.
- Est-ce que vous êtes avec nous, Frédéric Monchon ? On a un petit problème.
- Ah non, c'est bon, impeccable. Problème de lison résolu. Allez-y, je vous en prie.
- Non, non, je suis... D'accord. Et je disais, en fait, il faut vraiment un réel électrochoc par rapport à tout ça, parce que même M. Darmanin, il s'est mis de l'autre côté avec son tweet en disant que lui-même, il était étonné de cette décision.
- Donc non, c'est pas parce qu'on a un casier judiciaire...
- Même Bruno Rotaillot comprend, je cite, l'incompréhension des policiers ce matin.
- On réclame, on réclame. On voit une vidéo...
- On n'arrête pas de clamer, et ça, depuis 2013, notre syndicat réclame qu'on touche à un policier, c'est prison.
- Aujourd'hui, oui, c'est pas parce qu'on a un casier vierge qu'on doit remettre tout le monde en liberté.
- Parce que je rappelle quand même qu'il y a eu des multitudes de coups, que c'était un acharnement, un lâchage, qu'on soit mineur ou qu'on n'a pas de casier judiciaire. On a ici même... Ah, c'est l'âme du collègue.
- Puis c'est une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux avec tout ce que cela représente, on va dire, de grotesque et d'hallucinant, avec la musique qui va avec, les smileys morts de rire.
- Juste l'affichage public. Mais vous manifestez tout à l'heure à midi.
- Le syndicat de police, vous organisez une mobilisation massive devant ce commissariat de Tourcoing.
- Mais j'ai envie de vous poser la question de manière un peu provoquante.
- Frédéric Monchaux, qu'est-ce que ça va changer, cette manifestation ? Alors déjà, oui, effectivement...
- ...
- Frédéric Monchaux, je suis navré, mais on a un peu de mal.
- Donc soit vous essayez de...
- Est-ce que soit vous essayez peut-être...
- un tout petit peu de bouger d'endroit pour qu'on puisse vous entendre un tout petit peu mieux, mon cher Frédéric ? Ou...
Transcription générée par IA